27 décembre 2007
Emile et Henri.
L'extrait ci-dessous fait le portrait de deux "génies" du XIXe siècle,un romancier et un mathématicien;reste à deviner lesquels .
"L'un avait une intelligence volontaire, consciente, méthodique et semblant faite pour l'abstraction mathématique : elle a donné essentiellement naissance à un monde romantique.
L'autre était spontané, peu réfléchi, ayant plus de goût pour le rêve que pour une approche rationnelle et faite, semble-t-il, pour des travaux de pure imagination, sans soumission à la réalité : il a triomphé dans la recherche mathématique."
Cette citation vient du psychologue Édouard Toulouse.
Qui sont donc Emile et Henri ?
"L'un avait une intelligence volontaire, consciente, méthodique et semblant faite pour l'abstraction mathématique : elle a donné essentiellement naissance à un monde romantique.
L'autre était spontané, peu réfléchi, ayant plus de goût pour le rêve que pour une approche rationnelle et faite, semble-t-il, pour des travaux de pure imagination, sans soumission à la réalité : il a triomphé dans la recherche mathématique."
Cette citation vient du psychologue Édouard Toulouse.
Qui sont donc Emile et Henri ?
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Récréation
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Bonjour à toutes et tous,
Après quelques recherches, je pense avoir trouvé qu'il s'agit d'Émile Zola et d'Henri Poincaré.
Vous trouverez la réponse explicite dans le site suivant:
http://www.tribunes.com/tribune/alliage/37-38/stoppar.htm
Mais de ceci, il ressort quelque chose de bien plus intéressant après tout et je vais cité une parti du site en question en vous laissant la méditation de cette phrase plus qu'intéressante:
La convergence entre l'art et la science ne frappera personne ici par sa nouveauté. Je pense que nous avons tendance à créer et discuter une fausse dichotomie et, le plus souvent, nous la reconnaissons comme fausse au moment même où nous en parlons. De nos jours, la science et l'art vont au-delà de l'idée d'être l'un comme l'autre. Parfois, ils semblent être l'un-l'autre. Mais alors même qu'ils convergent, interagissent, s'entrecroisent, ils divergent aussi, et le langage peut parfois éclairer cet aspect-là. Quand nous (du côté de l'art) entendons dire que la beauté de la perspicacité de Feynman réside dans son universalité, nous reconnaissons "l'universalité". C'est un mot qui surgit tout le temps dans la critique littéraire, mais nous y entendons autre chose. En mathématiques, il y a peut-être une correspondance entre l'élégance d'une fonction et ce qu'elle représente, par exemple, la correspondance entre la fonction x2+y2+z2 et ce que les Grecs tiennent pour la perfection, à savoir la sphère. Maintenant pensez à ce que nous considérons vraiment comme beau. Un scientifique noterait que nous pouvons faire tourner la sphère, la regarder dans un miroir, la retourner et qu'elle reste identique à elle-même dans tous les cas de figures, absolument symétrique et parfaite. Mais c'est une façon bien particulière de parler d'esthétique...
Je vous souhaite à toutes et tous une bonne continuation.
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Après quelques recherches, je pense avoir trouvé qu'il s'agit d'Émile Zola et d'Henri Poincaré.
Vous trouverez la réponse explicite dans le site suivant:
http://www.tribunes.com/tribune/alliage/37-38/stoppar.htm
Mais de ceci, il ressort quelque chose de bien plus intéressant après tout et je vais cité une parti du site en question en vous laissant la méditation de cette phrase plus qu'intéressante:
La convergence entre l'art et la science ne frappera personne ici par sa nouveauté. Je pense que nous avons tendance à créer et discuter une fausse dichotomie et, le plus souvent, nous la reconnaissons comme fausse au moment même où nous en parlons. De nos jours, la science et l'art vont au-delà de l'idée d'être l'un comme l'autre. Parfois, ils semblent être l'un-l'autre. Mais alors même qu'ils convergent, interagissent, s'entrecroisent, ils divergent aussi, et le langage peut parfois éclairer cet aspect-là. Quand nous (du côté de l'art) entendons dire que la beauté de la perspicacité de Feynman réside dans son universalité, nous reconnaissons "l'universalité". C'est un mot qui surgit tout le temps dans la critique littéraire, mais nous y entendons autre chose. En mathématiques, il y a peut-être une correspondance entre l'élégance d'une fonction et ce qu'elle représente, par exemple, la correspondance entre la fonction x2+y2+z2 et ce que les Grecs tiennent pour la perfection, à savoir la sphère. Maintenant pensez à ce que nous considérons vraiment comme beau. Un scientifique noterait que nous pouvons faire tourner la sphère, la regarder dans un miroir, la retourner et qu'elle reste identique à elle-même dans tous les cas de figures, absolument symétrique et parfaite. Mais c'est une façon bien particulière de parler d'esthétique...
Je vous souhaite à toutes et tous une bonne continuation.
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