03 mars 2010
Qui est-ce ?
2) Ses accès de dépressions récurrents, dans la deuxième moitié de sa vie, ont été parfois attribués à l'attitude hostile de certains de ses contemporains
3)C'était un violoniste remarquable
4) La portée de ses travaux est considérable et ceux-ci se sont imposés malgré toutes les difficultés rencontrées et ont complètement remodelé l'univers mathématique
5) Dans le but de contrer ses détracteurs, un mathématicien de renom a affirmé
« Nul ne doit nous exclure du Paradis que ... ... nous a créé » .
Libellés : Connaissance des mathématiciens
12 février 2010
Laure Saint-Raymond nous explique le défi de Boltzmann
"Décrire mathématiquement les gaz : le défi de Boltzmann"
Avec Laure Saint-Raymond, Université Pierre et Marie Curie et Ecole normale supérieure.
Laure Saint-Raymond (35 ans) est l’une des mathématiciennes les plus actives de sa génération. Lauréate de l’un des prix de la Société Mathématique Européenne décernés au Congrès Européen de Mathématiques en 2008, elle a reçu en 2009 le Ruth Lyttle Satter Prize de l’American Mathematical Society.
Libellés : Conférence, Conférence;interview, Connaissance des mathématiciens
08 février 2010
Bernard Derrida .
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens, Infos et actualités
12 janvier 2010
Averroès et l'éducation .
Certains vont jusqu'à le décrire comme l'un des pères fondateurs de la pensée en Europe de l'Ouest.
Son ouverture d'esprit et sa modernité déplaisent aux autorités musulmanes de l'époque qui l'exilent comme hérétique et ordonnent que ses livres soient brûlés. Il demeura profondément méconnu jusqu'au treizième siècle - qui commence deux ans après sa mort - où son importance fut cependant minimisée. Ce n'est qu'actuellement que les historiens de la philosophie reconnaissent son importance.
Source : Wikipédia
En plein écran, c'est plus lisible.Cliquez sur le rectangle Î
Libellés : Connaissance des mathématiciens
12 décembre 2009
David Hilbert .
"Aus dem Paradies, das Cantor uns geschaffen, soll uns niemand vertreiben können"
"Du paradis que Cantor nous a créé, nul ne doit nous chasser."
Libellés : Citations, Connaissance des mathématiciens
07 décembre 2009
Campus 2016
Un court métrage de Valerio Vassallo,
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
Qui est-ce ?
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
16 septembre 2009
Qui est-ce?
Libellés : Connaissance des mathématiciens
11 septembre 2009
Jean-Loup Waldspurger.
Le journal du CNRS en dresse le portrait.
C'est ici
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
09 septembre 2009
Qui est-ce?
Ce fut l'un des membres fondateurs du groupe Bourbaki
Avec Laurent Schwartz il supervisa les premières recherches d'Alexander Grothendieck à l'université de Nancy, posant de nouvelles bases à la géométrie algébrique.
En algèbre, on lui doit des travaux sur la théorie de Galois et l'algébrisation des travaux de Sophus Lie.
En topologie, il mit au point les notions de partition d'unité et d'espace paracompact. Il travailla également sur les espaces vectoriels topologiques.
Son nom évoque la toute-puissance .
Libellés : Connaissance des mathématiciens
13 août 2009
Cédric Villani,lauréat du Prix Henri Poincaré .
Cédric Villani est le troisième français à recevoir cette distinction. Il s’inscrit dans la lignée d’autres grands mathématiciens français tels que Maxim Kontsevich et David Ruelle, eux-mêmes récompensés par ce prix en 1997 et en 2006.
Ces récompenses illustrent une fois de plus l'excellence de la recherche française en mathématiques.
Le Prix Henri Poincaré, créé en 1997, est financé par la Fondation Daniel Iagolnitzer afin de récompenser des travaux exceptionnels en Physique Mathématique. Ce prix est l’occasion de reconnaître de jeunes chercheurs dont les travaux ont eu un impact important dans cette discipline. Le prix Henri Poincaré est décerné tous les trois ans à l’occasion du Congrès International de Physique Mathématique.
Biographie de Cedric Villani
Né en 1973 à Brive-la-Gaillarde. Etudes de mathématiques à Paris : en classes
préparatoires puis à l'Ecole Normale Supérieure (de 1992 à 1996 comme élève, de 1996 à 2000 comme “caïman”).
Diplômes : Agrégation (1994), thèse, sous la direction de Pierre-Louis Lions (1998), habilitation à diriger des recherches (2000).
Nommé en 2000 professeur à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon. Depuis 2006,membre junior de l’Institut Universitaire de France.
Distinctions : Prix Louis Armand 2001, Prix Peccot-Vimont 2003, Conférencier
au Congrès International des Mathématiciens 2006, Prix Jacques Herbrand 2007.
Source :Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
27 avril 2009
Les triangles d’Euclide, de Gauss et de Gromov (Un tout petit bout de l’œuvre de Misha Gromov)
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
18 avril 2009
Qui est-ce ?
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
16 avril 2009
Jean Pierre Kahane
Libellés : Citations, Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
14 avril 2009
Ampère, le mathématicien, philosophe romantique.
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
13 avril 2009
René Thom
Editeur : Flammarion (Réédition mars 2009 - 171 pages)
René Thom, célèbre pour sa "théorie des catastrophes", est l'un des esprits les plus féconds du XXe siècle. Ce livre, série d'entretiens avec Émile Noël, met en évidence la passion de toute une vie : expliquer, faire reculer les frontières de l'intelligible.
Comment devient-on mathématicien? Outre la formation et la carrière de René Thom, l'ouvrage expose la genèse et la destinée de la théorie des catastrophes, les polémiques qu'elle a suscitées et les positions philosophiques et épistémologiques de son auteur. En montrant qu'à côté de la science quantitative et prédictive il existe une approche qualitative dont la valeur explicative est peut-être plus fine et plus décisive pour la connaissance, René Thom engage un débat et propose une démarche scientifique extrêmement originale.
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités ; en librairie
30 mars 2009
Qui est-ce ?
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
27 mars 2009
« Mathematic Valley » : Cocorico !
J'indiquais dans ce billet,qu'avec plus de 3000 chercheurs dans les universités et 300 au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), la France compte,en proportion de sa population, le plus grand nombre de mathématiciens au monde.La région parisienne est une véritable « Mathematic Valley »issus des pépinières traditionnelles parisiennes que sont l’Ecole polytechnique et l’Ecole normale supérieure,mais aussi les universités Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI), Denis-Diderot (Paris VII) et d’Orsay, ainsi que l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette en région parisienne .
Cocorico !
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
26 mars 2009
Mikhaïl Gromov prix Abel de mathématiques
PS :
Ci- dessous le discours prononcé par Mikhaël Gromov le 23 juin 1997
lors de la séance solennelle de réception des nouveaux Membres de l'Académie des sciences :
L'idée d'un espace dans la géométrie moderne
On peut penser qu'une collection d'objets presque quelconques, mathématiques ou physiques, est comme un espace géométrique multidimensionnel. Par exemple, les états d'un système mécanique forment un espace. Un autre exemple, d'origine biologique, est celui des espaces des génotypes et des phénotypes où l'on a une application entre les deux espaces donnée par morphogenèse. Mais, pour avoir un véritable objet mathématique, au delà du mot "espace", on a besoin d'une structure géométrique qui possède au moins, en principe, une symétrie particulière, qui est souvent plus forte que ce que l'on pouvait espérer auparavant. Ainsi l'espace-temps de la Relativité générale a pour groupe de symétrie infinitésimale le groupe de Poincaré et les espaces géométriques des systèmes dynamiques Hamiltoniens sont munis de structures symplectiques, dont le groupe de symétrie est bien plus grand.
Il n'y a pas de recette universelle pour introduire une structure géométrique utile. Mais très souvent, on a une structure métrique qui reflète l'idée naïve que deux objets sont proches ou loin l'un de l'autre. Les cas plus sophistiqués sont les structures Lorentziennes ou Hamiltoniennes citées ci-dessus, aussi bien que les structures complexes, qui jouent un rôle fondamental en mathématiques pures et en physique théorique. L'objectif principal de la géométrie consiste en une étude systématique des espaces de tous les types possibles. Une idée guide est le principe du "passage du local au global". Beaucoup de recherches, dont les miennes, suivent cette route, où l'on part de l'information locale, par exemple donnée par la courbure, et où on veut arriver a une conclusion globale, par exemple de nature topologique. Plusieurs succès ont été obtenus dans ce programme, mais la plupart des problèmes profonds restent ouverts.
Pour en savoir plus sur cette personnalité hors du commun
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
21 mars 2009
Godfrey Harold Hardy
Libellés : Citations, Connaissance des mathématiciens
18 mars 2009
Mathias Fink
Mathias Fink succède à Gérard Berry à la chaire d'innovation technologique Liliane Bettencourt du Collège de France pour l’année universitaire 2008-2009. Il est membre de l'Académie des sciences depuis 2003 , médaille d'argent du CNRS (1995) et lauréat du Grand Prix Louis Néel 2008 de la Société Française de Physique.
Ecouter sa très intéressante leçon inaugurale " Renversement du temps, Ondes et Innovation "qu'il a donnée le 12 février dernier au Collège de France
Libellés : Conférence, Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
03 mars 2009
Les maths à l'italienne
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
02 mars 2009
Sérendipité ou les effets inattendus de la pause café.
Sa méthode consistait à entrer dans l'ordinateur un certain nombre de paramètres déterminés au millionième près , de lancer la machine à l'aide d'algorithmes et de programmes de son cru, et d'interpréter les résultats (à savoir, une colonne de chiffres). Son protocole supposait de le faire deux fois pour chaque série de paramètres, dans un but de vérification.
Cependant, on raconte qu'un jour, ayant une subite envie de café frais, Lorenz décida d'accélérer la deuxième manoeuvre en enregistrant ses paramètres avec une précision au millième seulement,pour gagner du temps . S'étant désaltéré, il retourna à son travail, s'attendant à obtenir une colonne de chiffres légèrement différente de la première obtenue avec les mêmes paramètres déterminés au millionième.
Stupéfaction, la deuxième colonne affiche des résultats largement différents de la première!
Lorenz vérifie chaque colonne plusieurs fois, et tente à nouveau l'expérience en entrant les chiffres au dixième, au centième, au dix-millième près. A chaque fois, les résultats obtenus sont très éloignés de ceux obtenus au millionième.
C'est ainsi que Lorenz mit en évidence le principe connu du grand public sous le nom d'effet papillon, lequel fut à l'origine du développement récent de ce que l'on appelle la théorie du chaos (même si le concept de chaos avait été introduit en mathématiques dès la fin du XIX° siècle par Henri Poincaré en particulier)
Source : Wikipédia pour partie
PS :
Si vous voulez en savoir plus que le grand public sur l'effet papillon,je vous conseille de cliquer sur l'image ci-dessous , vous ne serez pas déçu !
Source de l'image : http://images.math.cnrs.fr
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens, Histoire des mathématiques
20 février 2009
Le théorème de Fermat : Une longue histoire
Libellés : Conférence, Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
19 février 2009
Peut-on planifier ( à court ou à long terme) la recherche en mathématiques?
néanmoins,vouloir planifier la recherche , est-ce bien réaliste ?
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques, Infos et actualités
18 février 2009
Sébastien Candel
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
12 février 2009
Virginie Bonnaillie-Noël récompensée par le prix Irène Joliot-Curie
Le prix (10 000 euros) sera remis le jeudi 5 mars 2009 par Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Louis Gallois, Président exécutif d'EADS.
Créé en 2001 par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et soutenu par la Fondation d'entreprise EADS depuis 2004, le prix Irène Joliot-Curie vise à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France, en distinguant des femmes scientifiques aux carrières exemplaires.
http://www.cnrs.fr/fr/recherche/prix/docs/bronze2008/Bonnaillie-NoelV.pdf.
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
31 janvier 2009
Qui est-ce ?
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
09 janvier 2009
L’Académie des Sciences
Elle rassemble des savants français et s’associe des savants étrangers choisis les uns et les autres parmi les plus éminents. Elle encourage et protège l’esprit de recherche, et contribue aux progrès des sciences et de leurs applications.
L'Académie des sciences de Paris doit son origine au projet de Colbert de créer une académie générale. Elle s'inscrit également dans la lignée des divers cercles de savants qui se réunissaient au XVIIe siècle, autour d'un mécène ou d'une personnalité érudite. Colbert choisit un petit groupe de savants qui s'assemblèrent le 22 décembre 1666 dans la bibliothèque du roi, nouvellement installée rue Vivienne, et y tinrent désormais des séances de travail bi-hebdomadaires. Les trente premières années d'existence de l'Académie furent relativement informelles, la nouvelle institution n'ayant pas reçu de statuts.
Le 20 janvier 1699 Louis XIV donnait à la compagnie son premier règlement. L'Académie reçut le titre d'Académie royale et fut installée au Louvre. Composée de 70 membres, elle contribua au XVIIIe siècle au mouvement scientifique de son temps par ses publications et joua un rôle de conseil auprès du pouvoir.
La photo montre le roi Louis XIV visitant l'Académie des sciences en 1671
Ci-desssous la liste des membres actuels de la section mathématique.
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Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
19 décembre 2008
Wendelin Werner élu à l’Académie des Sciences.
Wendelin Werner a obtenu en 2006 la médaille Fields .
Libellés : Connaissance des mathématiciens
27 novembre 2008
Colloque Gabriel Lamé /Les pérégrinations d'un ingénieur du XIXe siècle/ 15 au 17 janvier à Nantes.
Lamé se fit connaître particulièrement par ses travaux sur les coordonnées curvilignes, pour lesquelles il imagina des notations toujours utilisées dans le contexte du calcul tensoriel. Lamé est aussi connu pour son analyse de l'algorithme d'Euclide. En utilisant la suite de Fibonacci, il a démontré que cet algorithme trouve le PGCD des entiers a et b en moins de 5k étapes, où k est le nombre de chiffres décimaux de b. Il a aussi obtenu un cas particulier du dernier théorème de Fermat. Il pensait avoir obtenu une preuve complète, mais il se trompait.
Pour des raisons techniques les inscriptions doivent se faire avant le 12 décembre.
Le colloque a lieu dans l’amphithéâtre de la MSH Ange Guépin de Nantes (nouveaux locaux), Allée Jacques Berque, (à côté de la gare SNCF sortie Sud).
Adresse du colloque : colloque.gabriel.lame@univ-nantes.fr
Télécharger la fiche d'inscription et le programme.zip
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Messages aux collègues
06 novembre 2008
Adrien Douady
Adrien Douady 1935 - 2006 , est un mathématicien français.Entré deuxième à l'École normale supérieure, il apporte dans la première partie de sa carrière de grandes contributions à la géométrie analytique, et collabore à l'association Bourbaki. L'une de ses spécialités est la construction de très utiles contre-exemples. Ultérieurement, en collaboration notamment avec John Hamal Hubbard, il réoriente ses recherches vers la théorie des systèmes dynamiques, revivifiant l'étude de l'itération des fractions rationnelles complexes initiée par Fatou et Julia.
Toute son oeuvre est centrée autour des nombres complexes.
Comme professeur, puis professeur émérite, à l'université de Paris XI à Orsay, il s'investit aussi beaucoup dans la vulgarisation ; il co-réalise plusieurs films scientifiques didactiques, en particulier La Dynamique du lapin, avec François Tisseyre. En collaboration avec sa femme, Régine Douady, il écrit un livre très original sur les revêtements et la théorie de Galois.
Ci-dessous,Etienne Ghys,dans son excellente présentation filmée des nombres complexes,parle pour Adrien Douady
Libellés : Connaissance des mathématiciens
22 octobre 2008
Thalès de Millet,le premier spéculateur .
Sept siècles avant Jésus-Christ, Thalès de Milet fut géographe, mathématicien et philosophe grec.
On lui attribue la première spéculation conceptualisée:
l’observation des astres lui fit prévoir un jour une abondante récolte d’olives . Il loua à bas prix tous les pressoirs à huile de Milet et de Chios; le moment venu, la demande de pressoirs fut telle qu'il put les sous-louer avec une haute marge de profit. Cette fortune, il l'avait faite pour prouver à ceux qui le plaignaient d'être pauvre qu'il est facile de s'enrichir quand on le veut. Et il retourna tranquillement à ses études.
L’anticipation économique de la demande et du profit que l’on pouvait en tirer était née.
Le premier véritable krach est celui qui frappa en 1636 le commerce des bulbes de tulipe en Hollande:
Introduites dans le pays en 1559, ces fleurs devinrent l’apanage de l’aristocratie, qui en importa à prix d’or de Constantinople. Petit à petit, l’hystérie s’empara de ce commerce. Les collectionneurs aisés ne furent plus les seuls à acheter les fleurs, des agents de change se mirent à spéculer sur ce marché, achetant des bulbes pour les revendre avec une plus-value. A partir de 1634, les prix échappent à tout contrôle. On raconte qu’un habitant d’Utrecht échangea sa brasserie contre trois bulbes. Un sentiment de richesse accompagna ce mouvement et les prix des terres et des biens de consommation s’envolèrent. Des capitaux affluèrent de toute l’Europe pour profiter de cette manne.
Puis vint le doute et l’euphorie devint panique. Les prix s’effondrèrent. L’éclatement de la bulle spéculative sur les tulipes entraîna une récession qui appauvrit le pays. "La Hollande" mit plusieurs années à s'en remettre. L’humanité venait de vivre son premier vrai krach.
Isaac Newton, moins chanceux que Thalès, a perdu beaucoup d'argent en 1720, lors du krach de la South Sea Company, ce qui lui fit dire, désabusé:
"Je sais calculer les mouvements des corps pesants mais pas la folie des foules".
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Infos et actualités
16 octobre 2008
George Polya.
"Une méthode est un truc qu'on utilise au moins deux fois"...
Polya.
Libellés : Citations, Connaissance des mathématiciens
14 octobre 2008
Qui est-ce ?
2) Reçu à la fois premier à l'École polytechnique et à l'École Normale, qu'il a choisie,il a également été reçu premier à l'agrégation de mathématiques. Refusant les offres des industriels, il se consacra à la recherche.
3) C'est un spécialiste de la théorie des fonctions et des probabilités.
4) Avec Henri Lebesgue, il était parmi les pionniers de la théorie de la mesure et de son application à la théorie des probabilités.
5) Une tribu portant son nom est nommée en son honneur
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
02 octobre 2008
Paul Dirac
" S’il existe un Dieu, c’est un grand mathématicien ".
Paul Adrien Maurice Dirac est un physicien et mathématicien britannique né en 1902 à Bristol et mort en 1984 en Floride (États-Unis).
Il est l'un des « pères » de la mécanique quantique et reste célèbre pour avoir prévu l'existence de l'antimatière (positron).
En 1928, il déduit du travail de Pauli sur un système de spins non-relativiste une équation relativiste décrivant l'électron, et contenant en soi le spin. Elle est appelée aujourd'hui équation de Dirac. Cela permet à Dirac de prédire en 1931 l'existence d'une particule appelée positron, l'antiparticule de l'électron. Il faudra attendre 1932 pour qu'Anderson et Patrick Blackett observent enfin cette particule.Il partage le prix Nobel de physique en 1933 avec Erwin Schrödinger pour « la découverte de formes nouvelles et productives de la théorie atomique ».
Pour Dirac seule la beauté mathématique de la théorie primait .Libellés : Citations, Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
22 septembre 2008
Continent sciences : Les 50 ans de l’IHES
Fondé en 1958, L’IHES , au sud de Paris, est entièrement dévolu aux mathématiques et à la physique théorique. L’établissement fonctionne selon des règles très originales : ses trois ou quatre membres permanents, nommés à vie, ne sont soumis à aucune autre contrainte que celle d’être présents six mois par an. Le centre accueille, pour des périodes variées, un flux constant de scientifiques du monde entier;ceci a fait dire à Marcel Boiteux, le dernier président : "L'IHÉS est un foyer rayonnant, une ruche et en même temps un monastère où germent des travaux profonds longuement mûris dans le calme".
Cette école ,depuis sa création, a été couronnée par 7 médailles Field (l’équivalent du prix Nobel pour les mathématiques), c’est énorme ! Un grand pays comme l’Allemagne par exemple n’a obtenu en 50 ans qu’une seule médaille Field.
Peu de gens savent que la région parisienne est une véritable
« Mathematic Valley »
L’Ile-de-France accueille en effet plusieurs centaines de chercheurs, issus des pépinières traditionnelles parisiennes que sont l’Ecole polytechnique et l’Ecole normale supérieure, fondées toutes deux sous la Révolution, mais aussi les universités Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI), Denis-Diderot (Paris VII) et d’Orsay, ainsi que l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette qui attire à lui tout seul un nombre impressionnant de scientifiques et de mathématiciens de renommée mondiale
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12 août 2008
Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous le sigle CNRS, est le plus grand organisme public français de recherche scientifique.
En 2007, il employait environ 30 000 personnes : 26 100 permanents (11 700 chercheurs et 14 400 ingénieurs, techniciens et administratifs) et 4000 contractuels). Son budget annuel est d'environ 3 milliards d'euros dont 500 millions de ressources propres. Le CNRS exerce son activité dans tous les domaines de la connaissance à travers 1260 unités de recherche et de service.
Le CNRS figure au cinquième rang mondial et au premier rang européen selon le classement mondial « Webometrics », qui mesure la visibilité sur le web des instituts de recherche.Avec 15 lauréats du prix Nobel et 9 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence.
Des chercheurs éminents ont travaillé, à un moment ou à un autre de leur carrière, dans des laboratoires du CNRS.
Plusieurs d’entre eux ont été récompensés par le Prix Nobel.
Prix Nobel :
- Jean Perrin, fondateur du CNRS, prix Nobel de physique 1926,
- Frédéric Joliot-Curie, premier directeur général de l’après-guerre, prix Nobel de chimie 1935.
Plus récemment :
- en physique : Alfred Kastler (1966), Louis Néel (1970), Pierre-Gilles de Gennes (1991), Georges Charpak (1992), Claude Cohen-Tannoudji (1997) et Albert Fert (2007)
- en chimie : Jean-Marie Lehn (1987), Yves Chauvin (2005),
- en biologie et médecine : les pastoriens André Lwoff, Jacques Monod et François Jacob (1965), Jean Dausset (1980),
- en économie : Maurice Allais (1988).
Médaille Fields
En mathématiques, science pour laquelle il n’existe pas de prix Nobel, le CNRS a accueilli, au cours de leur carrière, des chercheurs qui ont été récompensés par la plus haute distinction pour les mathématiciens : la médaille Fields.
Il s’agit de Jean-Pierre Serre, René Thom, Alexandre Grothendieck, Alain Connes et Laurent Schwartz, Pierre-Louis Lions, Jean-Christophe Yoccoz, Laurent Lafforgue en 2002 et Wendelin Werner en 2006.
Prix Turing
Le Prix Turing est la plus haute distinction en Informatique, prix prestigieux considéré comme l'équivalent du prix Nobel de ce domaine.
Joseph Sifakis en 2007 est le premier Français à obtenir ce prix depuis sa création, en 1966.
Médailles et Cristal du CNRS
Nombre d’éminents scientifiques se retrouvent au palmarès des Médailles d’or, d’argent et de bronze du CNRS, attribuées chaque année, depuis 1954, à des chercheurs de renom ou à de jeunes scientifiques prometteurs.
Médailles d'or
Les derniers lauréats de la Médaille d’or sont :
Pierre Bourdieu, sociologue, en 1993 ; Claude Allègre, physicien du globe, en 1994 ; Claude Hagège, linguiste, en 1995 ; Claude Cohen-Tannoudji, physicien, en 1996 ; Jean Rouxel, chimiste, en 1997 ; Pierre Potier, chimiste, en 1998 ; Jean-Claude Risset, en informatique musicale, en 1999 ; Michel Lazdunski, biochimiste, en 2000 ; Maurice Godelier, anthropologue, en 2001 ; Claude Lorius et Jean Jouzel, en climatologie, en 2002 ; Albert Fert, physicien, en 2003 ; Alain Connes, mathématicien, en 2004 ; Alain Aspect, physicien en 2005 ; Jacques Stern, informaticien, en 2006 et Jean Tirole, économiste, en 2007.
Médailles d'argentChaque année, la Médaille d'argent du CNRS distingue des chercheurs, au début de leur ascension, mais déjà reconnus sur le plan national et international pour l'originalité, la qualité et l'importance de leurs travaux.
Médailles de bronzeLa Médaille de bronze récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.
Toutes les Médailles de bronze
Cristal du CNRSEnfin, le Cristal du CNRS, créé en 1992, distingue chaque année des ingénieurs, techniciens et personnels administratifs du CNRS.
Il récompense celles et ceux qui, par leur créativité, leur maîtrise technique et leur esprit innovant contribuent aux cotés des chercheurs à l'avancée des savoirs et des découvertes scientifiques.
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
01 août 2008
Colloque Gabriel Lamé -Nantes, 15-17 janv. 2009:Les pérégrinations d'un ingénieur du XIXe siècle
15-16-17 janvier 2009 à la MSH de Nantes (nouveaux locaux)
(Centre François Viète d’histoire des sciences et des techniques et MSH Ange Guépin)
Gabriel Lamé (1795-1870) est un ingénieur, physicien et mathématicien important. Il a été élève de Polytechnique et professeur de cette École, ingénieur du corps des Mines et professeur à la Sorbonne. Ce personnage est exemplaire, car à partir de lui nous pourrons évoquer aussi bien les prouesses techniques du XIXe siècle (les ponts suspendus) que les nouvelles conceptions physiques (sur l’élasticité par exemple) en passant par des investigations mathématiques (sur la fameuse conjecture de Fermat par exemple). Il y a exactement 150 ans paraissaient les Leçons sur les coordonnées curvilignes et leurs diverses applications (1859) de Gabriel Lamé, dans lequel celui-ci appelait à « l’avènement futur d’une science rationnelle unique ».
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques, Infos et actualités
31 juillet 2008
Qui est-ce ?
Il meurt à Paris en 1648.
Il a entretenu une correspondance suivie avec tous les grands mathématiciens de son époque.
On lui doit de nombreuses traductions de mathématiciens grecs.
C'est un grand acousticien : en 1636, il mesure la vitesse du son.
Il a établi les lois permettant de couler une cloche produisant un son d'une hauteur donnée.
Des nombres portent son nom.
Son prénom est Marin.
La première syllabe de son nom est congruente à son prénom.
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Récréation
28 juillet 2008
Les bâtisseurs du ciel : Copernic, Tycho, Kepler et quelques autres…
Conférence donnée à l'IAP le 17 juin 2008, par Jean-Pierre LUMINET, Astrophysicien à l'Observatoire de Paris-Meudon.
Libellés : Conférence, Connaissance des mathématiciens, Connaissance des physiciens
19 juillet 2008
René Thom, mathématicien philosophe : Portrait
Les œuvres complètes de cette personnalité hors du commun sont à présent disponibles sur CD-Rom.
Au milieu des années 70, il aura permis aux mathématiques de sortir de l'anonymat auquel les médias les vouent habituellement. Grâce aux outils mathématiques développés dans le cadre de la théorie des catastrophes, il devient possible de décrire la manière dont des processus continus donnent parfois naissance à des phénomènes discontinus, apparaissant brutalement, comme des "cassures" sur une manche quand on plie le bras, ou une vague qui grossit et finit par déferler. Journalistes, peintres, cinéastes, intellectuels se sont soudain passionnés pour ces travaux susceptibles de s'appliquer à beaucoup d'aspects de la réalité.
Aujourd'hui, l'Institut des hautes études scientifiques (Bures-sur-Yvette), où René Thom a travaillé pendant 25 ans, publie ses œuvres intégrales dans un CD-Rom qui a demandé deux ans de travail. L'ensemble de ses livres, articles scientifiques et lettres ainsi que de nombreux inédits y sont rassemblés. On y trouve également ses contributions à des revues consacrées aux chemins de fer pour lesquelles cet esprit non-conformiste avait une affection toute particulière.
La suite est ici
Libellés : Connaissance des mathématiciens
15 juillet 2008
Pappus d'Alexandrie.
Si on a pu construire une chaîne de cercles
(par exemple 11 cercles sur la figure ci-contre), tangents entre eux et tangents aux cercles C1 et C2, alors on pourra construire une autre chaîne d'autant de cercles, en partant d'un cercle quelconque tangent à C1 et C2.
Cette propriété est due au mathématicien Grec Pappus.
Pappus d'Alexandrie vécut au IVe siècle après J.C. Il est un des plus importants mathématiciens de la Grèce antique, connu pour son ouvrage Synagoge (traduit en français sous le titre de « Collection mathématique»).
Il enseigne à Alexandrie au début du IVème s., et, par l'intermédiaire de ses nombreux disciples, fait renaître un intérêt pour les mathématiques. Vers 340, il écrit son ouvrage Mathamatikon sinagogon biblia i.e. Collections mathématiques qui, comme son nom l'indique, reprend toutes les connaissances grecques en géométrie. Pappus redonne les principaux résultats d'Euclide, Archimède et Ptolémée. Il complète certaines propriétés, simplifie quelques démonstrations. Cependant, il propose aussi de nouveaux résultats.
Il est le premier à réfléchir sur la méthode analytique de résolution d'un problème : on suppose le résultat, on en tire les conséquences qui caractérisent l'objet cherché, et on vérifie dans la synthèse que celui-ci convient. Son œuvre se compose de huit livres, dont le premier et une partie du second sont perdus.
Dans le livre III, Pappus étudie la théorie des proportions et classe les constructions géométriques en trois groupes : celles qui se font avec des droites et des cercles; celles qui utilisent en plus des sections coniques; celles qui font appel à des courbes. Il donne des indications sur les trois grands problèmes de l'antiquité, affirmant que la duplication du cube et la trisection de l'angle sont à classer dans la deuxième catégorie, et que la quadrature du cercle fait partie de la troisième.
On trouve dans le livre IV des généralisations de théorèmes, entre autres celui de Pythagore, et des études de courbes, en particulier la spirale d'Archimède.
Le livre V, inspiré de Zénodore , mathématicien grec du IIème s., traite des isopérimètries. Pappus démontre qu'à périmètre égal, un polygone a une aire d'autant plus grande qu'il a de côtés, justifiant ainsi que les cellules des abeilles soient hexagonales plutôt que carrées ou triangulaires.
Dans le livre VII, Pappus s'intéresse aux coniques. Il étudie les propriétés du foyer et des directrices. Il semble qu'Apollonius connaissait déjà ceux-ci pour les coniques à centre, mais il est certain que Pappus innove pour la parabole. On y trouve aussi les théorèmes, comme celui de Guldin, qui permettent de calculer le volume de solides de révolution. Il détermine de nouvelles courbes comme lieu de points dont les distances à quatre, cinq ou six droites vérifient certaines relations.
Les livres VI et VIII sont consacrés à l'optique et à la mécanique.
Pour toutes ces raisons, Pappus est considéré comme le dernier grand géomètre de l'Antiquité grecque.
C'est en effet par Pappus que nous sont parvenues les sources les plus riches des mathématiques grecques, et que nous connaissons les titres et le contenu des grands traités de l'époque hellénistique (la Petite Astronomie, le Trésor de l'Analyse).
De nos jours , son nom est resté attaché au théorème de Pappus.
Voici l'énoncé du théorème de Pappus:
Soient A, B, C trois points d’une droite (d) et A', B', C' trois points d’une droite (d').L'intersection des droites (BC') et (B'C), des droites( CA') et (C'A), et des droites (AB') et (A'B) sont trois points alignés (en rouge sur la figure).
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques