08 février 2010

 

Bernard Derrida .

Plus haute distinction en physique statistique, la médaille Boltzmann , décernée par la IUPAP (International Union of Pure and Applied Physics) récompense cette année Bernard Derrida, membre du laboratoire de Physique Statistique de l'Ecole normale supérieure (Universités Pierre et Marie Curie et Paris Diderot / CNRS / ENS Paris) et professeur à l'UPMC. (Cette médaille est décernée tous les trois ans )

La physique statistique trouve aujourd'hui de nombreuses applications dans des domaines allant de la biophysique à l'économie et la finance, à la théorie de l'information ou au trafic routier .

Ecouter Bernard Derrida, au micro de Canal Académie .
émission mise en ligne en octobre 2006


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04 juin 2009

 

Serge Haroche,médaille d'or 2009 du CNRS.

La Médaille d'or du CNRS, l'une des plus prestigieuses distinctions scientifiques françaises, a été décernée mercredi au physicien Serge Haroche, 64 ans, explorateur de l'étrange monde quantique.

Serge Haroche est spécialiste de physique atomique et d'optique quantique. Il est l'un des fondateurs de l'électrodynamique quantique en cavité, domaine qui permet, par des expériences conceptuellement simples, d'éclairer les fondements de la théorie quantique et de réaliser des prototypes de systèmes de traitement quantique de l'information. 


Source : CNRS




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18 avril 2009

 

Qui est-ce ?

Né à Ulm en 1879, décédé à Princeton le 18 avril 1955 , il y a exactement 54 ans aujourd'hui,
il contribua plus que tout autre à une vision moderne de la réalité physique.

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14 avril 2009

 

Ampère, le mathématicien, philosophe romantique.

Mathématicien et physicien, André Marie Ampère (1775-1836) donna son nom à l’unité internationale de courant électrique : l’ampère. Mais cet homme du siècle des Lumières fut bien plus que cela…
Ampère était un philosophe, un romantique, botaniste et naturaliste à ses heures, et bien sûr un homme de sciences. Robert Locqueneux ,physicien,historien de la physique, livre le portrait de ce surdoué toutes catégories.
L'émission sur canalacadémie.com est ici

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18 mars 2009

 

Mathias Fink

Mathias Fink, né en 1945, est un physicien français,professeur à l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. Après des études de physique du solide, Mathias Fink s'intéresse à l'imagerie médicale et à l'acoustique. En 1973, il participe à la mise au point des premiers échographes médicaux ultrasonores en temps réel, en collaboration avec General Electric et Philips. Mathias Fink travaille ensuite sur les analogies existant entre les ondes acoustiques, la mécanique quantique et l'optique notamment sur la diffusion multiple et le chaos quantique. Il créé en 1990 à l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris le laboratoire Ondes et Acoustique et travaille sur la réversibilité des ondes acoustiques et le retournement temporel. Il met au point le miroir à retournement temporel qui trouve de multiples applications en médecine (imagerie médicale, lithotrie), pour la détection sous-marine, les télécommunications électromagnétiques à haut débit ou pour la domotique. Il s'intéresse plus récemment au renversement du temps dans les milieux de propagation complexes et désordonnés .

Mathias Fink succède à Gérard Berry à la chaire d'innovation technologique Liliane Bettencourt du Collège de France pour l’année universitaire 2008-2009. Il est membre de l'Académie des sciences depuis 2003 , médaille d'argent du CNRS (1995) et lauréat du Grand Prix Louis Néel 2008 de la Société Française de Physique.

Ecouter sa très intéressante leçon inaugurale " Renversement du temps, Ondes et Innovation "qu'il a donnée le 12 février dernier au Collège de France

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02 mars 2009

 

Sérendipité ou les effets inattendus de la pause café.

La rumeur veut que ce soit le café qui fit découvrir à Edward Lorenz (1917-2008),travaillant comme météorologue au MIT ( Massachusetts Institute of Technology), le phénomène de chaos. A cette époque, Lorenz passait de nombreuses heures à tenter de prédire le temps ; pour ce faire il utilisait un des premiers ordinateurs au monde.
Sa méthode consistait à entrer dans l'ordinateur un certain nombre de paramètres déterminés au millionième près , de lancer la machine à l'aide d'
algorithmes et de programmes de son cru, et d'interpréter les résultats (à savoir, une colonne de chiffres). Son protocole supposait de le faire deux fois pour chaque série de paramètres, dans un but de vérification.
Cependant, on raconte qu'un jour, ayant une subite envie de café frais, Lorenz décida d'accélérer la deuxième manoeuvre en enregistrant ses paramètres avec une précision au millième seulement,pour gagner du temps . S'étant désaltéré, il retourna à son travail, s'attendant à obtenir une colonne de chiffres légèrement différente de la première obtenue avec les mêmes paramètres déterminés
au millionième.
Stupéfaction, la deuxième colonne affiche des résultats largement différents de la première!
Lorenz vérifie chaque colonne plusieurs fois, et tente à nouveau l'expérience en entrant les chiffres au dixième, au centième, au dix-millième près. A chaque fois, les résultats obtenus sont très éloignés de ceux obtenus au millionième.
C'est ainsi que Lorenz mit en évidence le principe connu du grand public sous le nom d'effet papillon, lequel fut à l'origine du développement récent de ce que l'on appelle la théorie du chaos (même si le concept de chaos avait été introduit en mathématiques dès la fin du XIX° siècle par Henri Poincaré en particulier)

Source : Wikipédia pour partie

PS :
Si vous voulez en savoir plus que le grand public sur l'effet papillon,je vous conseille de cliquer sur l'image ci-dessous , vous ne serez pas déçu
!


Source de l'image : http://images.math.cnrs.fr

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18 février 2009

 

Sébastien Candel

Sébastien Candel, enseignant-chercheur de l’INST2I, est élu à la National Academy of Engineering (NAE)

Sébastien Candel, professeur à l’Ecole Centrale Paris et à l’Institut Universitaire de France, et chercheur dans un laboratoire du CNRS, vient d’être élu “Foreign member” de la National Academy of Engineering des Etats-Unis avec la citation suivante : “For significant contributions to solving multidisciplinary problems in the fields of combustion, fluid mechanics, aeroacoustics and propulsion”. Ses recherches, effectuées au laboratoire EM2C (Laboratoire d’énergétique moléculaire et macroscopique, combustion), unité propre de l’Institut ST2I du CNRS, traitent de problèmes fondamentaux très variés, constamment associés aux applications. 
Médaille d’argent du CNRS, Sébastien Candel a notamment reçu le Grand Prix Marcel Dassault de l’Académie des Sciences, le Pendray Aerospace literature award de l’American Institute of Aeronautics and Astronautics (AIAA), l’Aeroacoustics award de la Confederation of European Aerospace Societies

Source : Actualités du CNRS

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19 novembre 2008

 

Raymond Stora, lauréat du Prix Dannie Heineman de Physique Mathématique

La physique mathématique française est à l’honneur grâce à Raymond Stora, Directeur de Recherche Emérite au Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de Physique Théorique (LAPTH). Il vient de se voir attribuer le prestigieux Prix Dannie Heineman de Physique Mathématique 2009 pour ses travaux en théorie quantique des Champs de jauge

Raymond Stora (né en 1930) est un physicien français membre de l'Académie des Sciences.Il est, depuis 1978, le directeur de recherche emérite du CNRS au Laboratoire d'Annecy-le-Vieux de physique des particules.

Il étudia à l'école Polytechnique de 1951 à 1953, passa trois années au Massachusetts Institute of Technology avant d'obtenir son doctorat en 1958. Il travailla ensuite au Commissariat à l'énergie atomique de Saclay jusqu'en 1970 avant son départ pour le Centre de physique théorique de Marseille

En 1989, il reçoit le prix Joannidès de l'Académie des sciences, en 1992 le prix Ricard de la Société française de physique, en 1998 la médaille Max Planck


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15 octobre 2008

 

Bernard d’Espagnat, le physicien philosophe

Bernard d’Espagnat est à la fois physicien et philosophe des sciences. Né en 1921 dans le Lot, il a été élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, section Philosophie en1996.

Ce polytechnicien, ancien élève de l’Institut Henri Poincaré, docteur ès sciences, a travaillé au CNRS (1947-1957), période pendant laquelle il a travaillé comme assistant d’Enrico Fermi à Chicago, puis à l’Institut dirigé à Copenhague par Niels Bohr. Puis il a travaillé au CERN. Il a également enseigné aux Etats-Unis en tant que "visiting professor" à l’Université du Texas à Austin (1977) et à l’Université de Californie à Santa Barbara (1984).Professeur à la Faculté des sciences de Paris, directeur du Laboratoire de physique théorique et particules élémentaires de l’Université Paris IX, il a enseigné la philosophie des sciences en Sorbonne.

Qu’entend-il par "philosophie des sciences" ?

Il nous le raconte dans cette émission « En habit vert » qui trace le portrait d’une vie à travers nombre de recherches et la publication d’une douzaine d’ouvrages.

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02 octobre 2008

 

Paul Dirac


" S’il existe un Dieu, c’est un grand mathématicien ".

Dirac (1902-1984)


Paul Adrien Maurice Dirac est un physicien et mathématicien britannique né en 1902 à Bristol et mort en 1984 en Floride (États-Unis).

Il est l'un des « pères » de la mécanique quantique et reste célèbre pour avoir prévu l'existence de l'antimatière (positron).

En 1928, il déduit du travail de Pauli sur un système de spins non-relativiste une équation relativiste décrivant l'électron, et contenant en soi le spin. Elle est appelée aujourd'hui équation de Dirac. Cela permet à Dirac de prédire en 1931 l'existence d'une particule appelée positron, l'antiparticule de l'électron. Il faudra attendre 1932 pour qu'Anderson et Patrick Blackett observent enfin cette particule.Il partage le prix Nobel de physique en 1933 avec Erwin Schrödinger pour « la découverte de formes nouvelles et productives de la théorie atomique ».

Pour Dirac seule la beauté mathématique de la théorie primait .

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12 août 2008

 

Le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous le sigle CNRS, est le plus grand organisme public français de recherche scientifique.

En 2007, il employait environ 30 000 personnes : 26 100 permanents (11 700 chercheurs et 14 400 ingénieurs, techniciens et administratifs) et 4000 contractuels). Son budget annuel est d'environ 3 milliards d'euros dont 500 millions de ressources propres. Le CNRS exerce son activité dans tous les domaines de la connaissance à travers 1260 unités de recherche et de service.

Le CNRS figure au cinquième rang mondial et au premier rang européen selon le classement mondial « Webometrics », qui mesure la visibilité sur le web des instituts de recherche.

Avec 15 lauréats du prix Nobel et 9 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence.

Des chercheurs éminents ont travaillé, à un moment ou à un autre de leur carrière, dans des laboratoires du CNRS.

Plusieurs d’entre eux ont été récompensés par le Prix Nobel.

Prix Nobel :

Plus récemment :

Médaille Fields

En mathématiques, science pour laquelle il n’existe pas de prix Nobel, le CNRS a accueilli, au cours de leur carrière, des chercheurs qui ont été récompensés par la plus haute distinction pour les mathématiciens : la médaille Fields.

Il s’agit de Jean-Pierre Serre, René Thom, Alexandre Grothendieck, Alain Connes et Laurent Schwartz, Pierre-Louis Lions, Jean-Christophe Yoccoz, Laurent Lafforgue en 2002 et Wendelin Werner en 2006.

Prix Turing

Le Prix Turing est la plus haute distinction en Informatique, prix prestigieux considéré comme l'équivalent du prix Nobel de ce domaine.

Joseph Sifakis en 2007 est le premier Français à obtenir ce prix depuis sa création, en 1966.

Médailles et Cristal du CNRS

Nombre d’éminents scientifiques se retrouvent au palmarès des Médailles d’or, d’argent et de bronze du CNRS, attribuées chaque année, depuis 1954, à des chercheurs de renom ou à de jeunes scientifiques prometteurs.

Médailles d'or

Les derniers lauréats de la Médaille d’or sont :

Pierre Bourdieu, sociologue, en 1993 ; Claude Allègre, physicien du globe, en 1994 ; Claude Hagège, linguiste, en 1995 ; Claude Cohen-Tannoudji, physicien, en 1996 ; Jean Rouxel, chimiste, en 1997 ; Pierre Potier, chimiste, en 1998 ; Jean-Claude Risset, en informatique musicale, en 1999 ; Michel Lazdunski, biochimiste, en 2000 ; Maurice Godelier, anthropologue, en 2001 ; Claude Lorius et Jean Jouzel, en climatologie, en 2002 ; Albert Fert, physicien, en 2003 ; Alain Connes, mathématicien, en 2004 ; Alain Aspect, physicien en 2005 ; Jacques Stern, informaticien, en 2006 et Jean Tirole, économiste, en 2007.

Toutes les Médailles d'or

Médailles d'argent

Chaque année, la Médaille d'argent du CNRS distingue des chercheurs, au début de leur ascension, mais déjà reconnus sur le plan national et international pour l'originalité, la qualité et l'importance de leurs travaux.

Toutes les Médailles d'argent

Médailles de bronze

La Médaille de bronze récompense le premier travail d'un chercheur, qui fait de lui un spécialiste prometteur dans son domaine. Cette récompense représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.

Toutes les Médailles de bronze

Cristal du CNRS

Enfin, le Cristal du CNRS, créé en 1992, distingue chaque année des ingénieurs, techniciens et personnels administratifs du CNRS.

Il récompense celles et ceux qui, par leur créativité, leur maîtrise technique et leur esprit innovant contribuent aux cotés des chercheurs à l'avancée des savoirs et des découvertes scientifiques.

Tous les Cristal

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28 juillet 2008

 

Les bâtisseurs du ciel : Copernic, Tycho, Kepler et quelques autres…

Une poignée d’hommes étranges, des savants astronomes, ont changé de fond en comble notre façon de voir et de penser le monde. Ces inventeurs de génie furent aussi des personnages hors du commun, intrépides, érudits, intègres mais habiles négociateurs, carriéristes parfois, mais avant tout humanistes.L’astrophysicien Jean-Pierre Luminet retrace, au cours de cette conférence, la vie exceptionnelle de ces aventuriers du savoir.
Conférence donnée à l'IAP le 17 juin 2008, par Jean-Pierre LUMINET, Astrophysicien à l'Observatoire de Paris-Meudon.

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08 juillet 2008

 

Catherine Cesarsky, une astrophysicienne européenne: Portrait

Catherine Cesarsky est à la tête de prestigieux projets d’astronomie tels que le Very Large Telescope au Chili ainsi que de l ' E-ELT (European Extremely Large Telescope) de 42 mètres de diamètre. Elle a également dirigé la construction de la caméra embarquée sur le satellite ISO pour tout savoir sur la naissance des étoiles.
Première femme à diriger l’Observatoire austral européen (ESO), elle est aujourd’hui présidente de l’Union astronomique internationale et, depuis décembre 2007, membre de l’Académie des sciences.
Retour sur un parcours, entre Argentine et galaxies.


Emission proposée par : Elodie Courtejoie


Ecouter cette émission :

Durée : 00:48:13

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29 juin 2008

 

Monique Combescure, physicienne : Portrait

Directrice de recherche au CNRS, Monique Combescure est spécialiste de physique théorique à l’Institut de physique nucléaire de Lyon . Elle dirige le groupement de recherche européen (GDRE) « Mathématiques et physique quantique » et, en parallèle, participe à de nombreuses actions de diffusion des savoirs scientifiques, tant dans les universités que lors d’écoles d’été internationales.Elle a été consacrée « Femme scientifique de l’année » par le jury du prix Irène Joliot-Curie 2007.Installée depuis cinq ans à l’Institut de physique nucléaire de Lyon après avoir longtemps travaillé sur le campus d’Orsay, l’énergique chercheuse nous parle avec une passion contenue de sa matière fétiche : la physique théorique. Reconnus par ses pairs, ses travaux portent sur les problèmes quantiques. À savoir : « Faire des prédictions sur l’évolution de systèmes physiques impliquant des particules situées à l’intérieur de l’atome (quark, neutrino, lepton, etc.), explique-t-elle, à la fois modeste et gourmande. Ces particules peuvent être aussi le support d’une information dite quantique, qui pourrait devenir la base d’un nouveau type d’ordinateurs. »
Passion également lorsqu’elle évoque les mathématiques, les lettres, l’orgue… On l’aura compris, Monique Combescure, 57 ans, n’est pas femme à s’encombrer de limites. D’ailleurs, à ses débuts, cette aînée d’une fratrie de six garçons voulait consacrer sa vie au piano… « mais ma mère m’a découragée pour des raisons professionnelles ». Prête pour la filière littéraire, la voici qui opte in fine pour la physique. Par esprit de contradiction et pour répondre à « cette interrogation quasi viscérale que j’avais sur la matière depuis mon plus jeune âge. La beauté et la nature d’une flamme de bougie me fascinaient et m’interpellaient déjà ». En « prépa » à Grenoble puis à l’École normale supérieure de jeunes filles de Paris, en 1971, elle « oscille » entre la physique expérimentale et les mathématiques. Jusqu’à ce que son âme de pionnière la pousse vers la recherche… en physique quantique, révélée par les cours « impressionnants » de Claude Cohen-Tannoudji, qui sera Prix Nobel de physique en 1997. Une autre révélation : celle de Mai 68, dont la trace se retrouvera tout au long de sa carrière, en tant que syndicaliste. On la croise encore aujourd’hui dans nombre d’instances CNRS, forte de la conviction de préserver une recherche fondamentale. Dès 1972, la jeune chercheuse s’empare avec Jean Ginibre, son directeur de thèse en physique théorique à Orsay, des problèmes à trois corps, c’est-à-dire de la manière dont trois particules quantiques interagissent et évoluent dans le temps, et plus particulièrement de la théorie de la diffusion. Celle-ci porte sur le déplacement de chacune des particules en fonction de l’influence des deux autres, ainsi que sur le passage où leur mouvement devient totalement libre de celui des autres. « À l’époque, ce domaine dormait un petit peu. Les équations à trois corps étaient déjà utilisées en physique nucléaire, mais nous voulions les formaliser de manière plus simple. » En 1974, elle intègre le CNRS sans quitter son laboratoire. Et publie dans la foulée l’article pionnier sur l’approche physique mathématique de la théorie de diffusion. Le « papier » signe le début d’une fructueuse collaboration avec les mathématiciens… en dépit de leur volonté « un peu effrayante, de vouloir tout expliquer par les équations ». Nullement fâchée, la physicienne s’évertue dès 1988 à rapprocher les deux disciplines. Treize ans plus tard, cette collaboration prend la forme d’un groupement de recherches européen (GDRE) « Mathématique et physique quantique »...

Extrait du journal du CNRS (Patricia Chairopoulos)

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