12 février 2010

 

Laure Saint-Raymond nous explique le défi de Boltzmann

Un texte, un mathématicien :
"Décrire mathématiquement les gaz : le défi de Boltzmann"

Avec Laure Saint-Raymond, Université Pierre et Marie Curie et Ecole normale supérieure.

Laure Saint-Raymond (35 ans) est l’une des mathématiciennes les plus actives de sa génération. Lauréate de l’un des prix de la Société Mathématique Européenne décernés au Congrès Européen de Mathématiques en 2008, elle a reçu en 2009 le Ruth Lyttle Satter Prize de l’American Mathematical Society
.


Ecouter l'émission diffusée le 08 Février 2010 sur France-Culture


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06 novembre 2009

 

Débat autour du film "A la recherche de la dimension cachée"

Le documentaire américain "A la recherche de la dimension cachée", a reçu le prix Pierre-Gilles de Gennes lors de la cinquième édition du festival international du film scientifique, Pariscience, qui s'est déroulé du 7 au 11 octobre à Paris.

Voir un débat autour de ce documentaire
Avec Benoît Mandelbrot, Jean-François Collona, Vincent Fleury

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15 octobre 2009

 

Alain Finkielkraut

« Il y avait l’autorité du prêtre, il y avait l’autorité du maître, il y avait l’autorité de l’auteur : tous ces surmois sont engloutis dans le grand pêle-mêle numérique. »

C'est assez vrai,mais est-ce une mauvaise ou une bonne chose, Monsieur Finkielkraut ?

Ecouter Pierre Lévy (1)(philosophe et professeur à l'université d'Otawa) et
Alain Finkielkraut (2) (philosophe et professeur à l'école Polytechnique)
débattre sur le thème :

Une intelligence collective est-elle en train de naître ?

(1) Pierre Lévy a consacré sa vie professionnelle à la compréhension des implications économiques et cognitives des technologies numériques, à promouvoir leurs meilleurs usages sociaux et à étudier le phénomène de l’intelligence collective humaine. Il a publié une douzaine de livres qui ont été traduits dans une quinzaine de langues et qui sont étudiées dans de nombreuses universités de par le monde. Ses recherches actuelles concernent le développement d’un langage artificiel qui rend possible le calcul sémantique.

(2)Finkielkraut, notre respectable philosophe national, finit par avouer -mieux vaut tard que jamais- qu’il ne sait pas surfer, qu’il ne sait pas se servir de l’outil… et que tout son discours ne fait que révéler sa peur et son ignorance.

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10 septembre 2009

 

La marche des sciences,chaque jeudi sur France Culture.

La marche des sciences, toute nouvelle émission scientifique sur France Culture, est diffusée chaque jeudi entre 14 heures et 15 heures;
La dernière émission,le 3 septembre dernier, avait pour thème " Histoire des mathématiques et diffusion des savoirs et comptait comme invités :

Stella Baruk,professeur de mathématiques, chercheur en pédagogie.
Bertrand Hauchecorne,professeur en prépa au lycée Pothier d’Orléans.
Benoit Rittaud,mathématicien,maître de conférences à l’université Paris 13
.

La prochaine émission,aujourd'hui jeudi 10 septembre,sera consacrée à Henri Becquerel ,physicien,fils et petit-fils de physiciens.

A écouter (en direct ou en différé) ici

Invités de l'émission du 10 septembre :

Loïc Barbo,professeur de sciences en prépa à Nantes, auteur de « Les Becquerel, une dynastie de scientifiques » (Belin, 2003)
Sylvie de Raspide,historienne, docteur en histoire, auteur de Les Becquerel,ou le devoir de transmettre (L’Harmattan, 2002).
Bernard Fernandez,docteur es-sciences,ancien chercheur en physique nucléaire au CEA, auteur de De l’atome au noyau (Ellipses, 2006).


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01 septembre 2009

 

Hubert Reeves : Nous sommes tous des poussières d’étoiles

Nous sommes tous des poussières d’étoiles ! Car tous les noyaux des atomes qui nous constituent ont été engendrés au centre d’étoiles mortes il y a plusieurs milliards d’années. Poussières d’étoiles, c’est le titre d’un des premiers ouvrages d’Hubert Reeves, paru en 1984 aux éditions du Seuil, réédité en septembre 2008 actualisé et augmenté. Hubert Reeves revient dans cette émission sur l’intérêt croissant du public pour l’astronomie et nous dresse une histoire de l’univers au regard des nouvelles connaissances dont nous disposons.

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10 juillet 2009

 

"Le plus court chemin entre deux vérités du monde réel passe par le monde complexe" Hadamart

Sur la contribution de l'enseignement des mathématiques à l'apprentissage de la démarche scientifique
Conférencier : Dominique Barbolosi, Université Paul Cézanne, Aix-Marseille III
(pour étudiants ou professeurs)


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05 juin 2009

 

Odile Macchi, Mathias Fink et Olivier Faugeras :Le traitement de l’information

Si l’informatique est passée dans les habitudes de vie et de travail du de monsieur et madame tout le monde, le traitement de l’information inclut aussi des domaines peu familiers au grand public. Ainsi pour concevoir les nouveaux capteurs d’information, il faut parfois descendre au niveau de la physique atomique ; pour restaurer les informations qui sont distordues, noyées dans le bruit ou les interférences, il faut faire appel à des mathématiques élaborées, notamment aux théories du signal, de l’information et du codage.
Et pourtant tout un chacun est concerné par les applications de ces disciplines :
- interprétation des images et signaux physiologiques
- réception des signaux de télécommunications
- moteurs de recherche
- analyse et stockage des sources sonores et vidéo
- observation satellitaire
- télédétection

Ecoutez Odile Macchi, Mathias Fink et Olivier Faugeras lors d’un colloque organisé sur ce thème, organisé par l’Académie des sciences en janvier 2009.

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13 février 2009

 

Henri Cartan et la fondation du groupe Bourbaki

C’est sous le nom de "Nicolas Bourbaki", personnage imaginaire digne du mouvement dada, que neuf mathématiciens décidèrent en 1935 de prendre les mathématiques à leurs débuts et donner des démonstrations complètes. Les mathématiques ainsi unifiées devinrent "la mathématique". Parmi les membres fondateurs de ce groupe, Henri Cartan (1904-2008), de l’Académie des sciences. Retour sur ce moment de l’histoire des sciences en compagnie de Jean-Pierre Kahane.
Ecoutez : Henri Cartan et la fondation du groupe Bourbaki
Emission proposée par : Elodie Courtejoie (Canal Académie)

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04 février 2009

 

L’étrange beauté des mathématiques -de David Ruelle de l'Académie des sciences

"Les hommes sont-ils les créateurs des mathématiques ?

Sur cette question, deux points de vue s’affrontent :
- le point de vue des platoniciens pour qui les mathématiques existent en elles-mêmes, avant que l’homme ne les découvre.
- l’autre point de vue auquel adhère David Ruelle, consiste à admettre l’existence d’une réalité mathématique, mais ce que nous voyons est fortement influencé par la nature du cerveau humain.

Dans ce sens, David Ruelle ne partage pas totalement la citation de Galilée qui dit que « la nature est un grand livre écrit en langue mathématique ».
« Je ne pense pas que la nature s’exprime en langue mathématique ; ce sont les observateurs, les savants qui observent la nature et qui traduisent en langage mathématique ce qu’ils voient » explique le scientifique.

Au cours de cette émission David Ruelle revient également sur la formation du groupe Nicolas Bourbaki où neuf jeunes mathématiciens sortant de l’ENS, décidèrent en 1935 de prendre les mathématiques à leurs débuts pour donner des démonstrations complètes.
David Ruelle explique avec humour comment selon lui, le groupe devint malgré lui petit à petit « sénile et tyrannique » ! "

Ecouter l'émission proposée par Canal Académie

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26 janvier 2009

 

Le chaos dans la nature - Christophe Letellier invité de Continent Science sur France Culture

Aujourd'hui à 14 heures
Invités

Christophe Letellier. Maître de conférence à l'université de Rouen et chercheur au CNRS

Christophe Letellier est auteur d'un livre qui retrace l'histoire des problèmes scientifiques qui ont abouti à la théorie du chaos et montre la grande portée de cette théorie qui s'applique à de nombreux domaines de recherche (météorologie, chimie, écologie, astrophysique...)

En ces jours de tempête,le thème de l'émission tombe "pile poil".

Ecouter l'émission

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19 janvier 2009

 

John Nash, des mathématiques au prix Nobel

 L'émission Continent Sciences sur France Culture,aujourd'hui à 14 heures, aura pour thème
 "John Nash, des mathématiques au prix Nobel". 

John Forbes Nash  (né en1928) est un économiste et un mathématicien américain qui a travaillé sur la théorie des jeux, la géométrie différentielle, et les équations aux dérivées partielles. Il a partagé le Prix  Nobel en 1994 avec Reinhard Selten et John Harsanyi pour leurs travaux en théorie des jeux.

À l'aube d'une carrière mathématique prometteuse, John Nash a commencé à souffrir de schizophrénie. Il a appris à vivre avec cette maladie seulement vingt-cinq ans plus tard.

Sa vie fut racontée dans le film Un homme d'exception" réalisé en 2001 par Ron Howard


Invités
Ivar Ekeland.  Mathématicien français. Professeur émérite à l'université Paris-Dauphine, professeur à l'université de Colombie britannique à Vancouver. Lauréat du prix d'Alembert et du prix Jean Rostand, il est aussi membre de l'Académie norvégienne des Sciences.
Martin Andler.  Mathématicien

Ecouter l'émission

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14 janvier 2009

 

Galilée et les Indiens, avec Etienne Klein

Faut-il jeter le bébé scientifique avec l’eau du bain écologique ?

Le scientifique Etienne Klein nous offre une réflexion primordiale sur le rôle de la science, écartelée entre le scientisme et les prophètes de malheurs qui voient en elle la source de toutes les destructions. Quand la science devient un bouc-émissaire, il est urgent de s’interroger...
 "Faut-il jeter le bébé scientifique avec l’eau du bain écologique ? "
 Telle est la question que le scientifique Etienne Klein se pose dans un ouvrage concis et clair sur le rôle de la science à l’aube du XXIe siècle : Galilée et les Indiens paru chez Flammarion. Il est reçu à Canal Académie par Christophe Dickès.
Ecouter l'émission proposée par : Christophe Dickès



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12 janvier 2009

 

Destruction et formation de l'attention - Considérations sur la crise systémique de l'éducation et du capitalisme:Interview de Bernard Stiegler.


"Les établissements d’enseignements « s’effondrent les uns après les autres ». C’est maintenant vrai des établissements bancaires, et il n’y a là aucun hasard : il s’agit d’une crise systémique où le système éducatif est détruit par une organisation industrielle consumériste caduque. Celle-ci repose sur la destruction de l’attention, et à cet égard, sur l’installation d’une sorte de bêtise systémique – qui anéantit désormais les puissances publiques et les puissances privées.
Dépression, c’est à dire crise bancaire, crise économique, crise politique, crise spirituelle et crise de l’éducation sont étroitement liées "

Très intéressante interview de Bernard Stiegler dans l'émission "D'autres regards sur la crise" d'Antoine Mercier diffusée sur France Culture le 2 janvier 2009

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Voir aussi cette vidéo

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12 décembre 2008

 

À propos du hasard et de l'informatique

Jean-Paul Delahaye,mathématicien,informaticien,nous parle du hasard.

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03 décembre 2008

 

Une brève histoire des idées de Galilée à Einstein .

L’ouvrage de Copernic déclencha une révolution intellectuelle dont les répercussions sont encore sensibles aujourd’hui. Si le modèle copernicien était exact, ne fallait-il pas conclure qu’Aristote, Ptolémée et saint Thomas d’Aquin s’étaient trompés, et qu’il fallait, comme source de la connaissance, substituer au principe de l’autorité des Anciens le principe de la soumission aux faits ? (Claude Boucher, Fides, 2008).
Dans son dernier livre,
Une brève histoire des idées de Galilée à Einstein, le mathématicien canadien Claude Boucher fait le portrait du progrès de la science en fonction de six scientifiques qui ont chamboulé l’ordre des idées de leur temps : Galilée, Pascal, Harvey, Darwin, Freud et Einstein.
Ecoutez les réponses de Claude Boucher

Claude Boucher a enseigné pendant de nombreuses années au département de mathématiques et d’informatique de l’Université de Sherbrooke. Depuis sa retraite, il a donné une série de conférences très appréciées (dont Les Grandes découvertes et Le Big Bang et tout ce qui s’ensuit) destinées à la formation des adultes

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15 octobre 2008

 

Bernard d’Espagnat, le physicien philosophe

Bernard d’Espagnat est à la fois physicien et philosophe des sciences. Né en 1921 dans le Lot, il a été élu à l’Académie des Sciences Morales et Politiques, section Philosophie en1996.

Ce polytechnicien, ancien élève de l’Institut Henri Poincaré, docteur ès sciences, a travaillé au CNRS (1947-1957), période pendant laquelle il a travaillé comme assistant d’Enrico Fermi à Chicago, puis à l’Institut dirigé à Copenhague par Niels Bohr. Puis il a travaillé au CERN. Il a également enseigné aux Etats-Unis en tant que "visiting professor" à l’Université du Texas à Austin (1977) et à l’Université de Californie à Santa Barbara (1984).Professeur à la Faculté des sciences de Paris, directeur du Laboratoire de physique théorique et particules élémentaires de l’Université Paris IX, il a enseigné la philosophie des sciences en Sorbonne.

Qu’entend-il par "philosophie des sciences" ?

Il nous le raconte dans cette émission « En habit vert » qui trace le portrait d’une vie à travers nombre de recherches et la publication d’une douzaine d’ouvrages.

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03 octobre 2008

 

Albert Fert

L’université d’automne de « Sauvons la Recherche » se tiendra du 3 au 5 octobre 2008 à Toulouse. L' invité d’honneur sera Albert Fert, prix Nobel de physique en 2007 .
Il sera également, en direct de Toulouse, invité de l'émission de Mathieu Vidard,"La tête au carré" sur France -Inter, aujourd'hui de 14 à 15 heures .
Nul doute que Mathieu Vidard lui demande ce qu'il pense du projet de la réforme de la seconde qui doit être mise en application à la prochaine rentrée , où la Physique Chimie est reléguée au rang d'option puisqu'elle ne fait pas partie du tronc commun (Maths, Lettres, LV1, LV2, EPS et Histoire géographie).
Quand j'étais en seconde,il y a un siècle,j'avais droit à 4 heures de physique par semaine (en plus de mes 6 heures de maths).Mais,à cette époque bénie,on avait besoin de scientifiques français ; aujourd'hui , on importe ...

"Reléguer au rang de matière optionnelle l'immense champ des autres sciences - physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, sciences de l'univers - ne paraît pas concevable", a déclaré aujourd'hui même l'Académie des Sciences



Soutenez les positions de l'Union des Professeurs de Physique-Chimie



Pour écouter l'émission


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01 octobre 2008

 

La révolution numérique : Entretiens avec Pierre Lafitte et Jacques Vauthier

1)La révolution numérique nous fait-elle changer de société ?
Les prodigieuses conséquences de la numérisation, avec Pierre Laffitte


Personnalité reconnue dans le monde "hi-tech", le sénateur Pierre Laffitte, ingénieur des Mines, vice-président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, évoque les possibilités de développement inouïes qu’offre la révolution numérique.

2)Sommes-nous au rendez-vous de la révolution numérique ?

Avec Jacques Vauthier,mathématicien,professeur à l'Université Paris VI, chargé de mission au Ministère des affaires étrangères pour les Technologies de l'information et de la communication dans les enseignements supérieurs à l'international , secrétaire général adjoint de l'European association of distance traching universities (EADTU) pendant dix ans .



Deux podcast de Canal-Académie (émission du dimanche 28 septembre 2008 20:00)

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24 septembre 2008

 

Connaissez-vous Aristote et n’aurait-il plus son mot à dire ?

Pour Bernard d’Espagnat, philosophe de la physique quantique, l’apprentissage des langues dites "mortes" ne sont pas des histoires de vieille lune... Pour parler d’Aristote et de sa pensée, encore faut-il la connaître ! Cette rubrique, malicieusement intitulée, "Rayon Gamma, facteur epsilon" fait parler des scientifiques renommés sur l’utilité du grec et du latin.

Ecouter l'émission diffusée sur Canal académie

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12 septembre 2008

 

Jean-Pierre Bourgignon, mathématicien Christiane Chauviré,philosophe,Jean-Pierre Luminet,astrophysicien

tenteront de répondre à la question " L'univers est-il mathématique ? "
au cours de l'émission " Science publique " aujourd'hui 12 septembre à 14h sur France Culture.

"Un astronome américain, John Barrow, a publié en 1992 un ouvrage intitulé « Pourquoi le monde est-il mathématique ? » dans lequel il s’émerveille de cette incroyable caractéristique qui a conduit Eintein à écrire : « Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible ». John Barrow plagie presque l’inventeur de la relativité générale en commençant son ouvrage par cette phrase : « Le plus mystérieux dans l’Univers, c’est justement qu’il n’y ait pas de mystère » ...
...Les mathématiques permettront-elles de continuer à mettre l’univers en équations aussi simples et magiques qu’E=mC^2 ?
Buteront-elles, au contraire, sur les frontières du chaos, c'est-à-dire sur les phénomènes qui échappent aux règles, aux lois et aux calculs ?
Quel est, au fond, l’objectif de la science : parvenir à tout expliquer dans l’univers ou bien simplement progresser sur un chemin sans fin en une quête infinie d’un savoir toujours inachevé, partiel et imparfait ? "

Ecouter l'émission

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08 juillet 2008

 

Catherine Cesarsky, une astrophysicienne européenne: Portrait

Catherine Cesarsky est à la tête de prestigieux projets d’astronomie tels que le Very Large Telescope au Chili ainsi que de l ' E-ELT (European Extremely Large Telescope) de 42 mètres de diamètre. Elle a également dirigé la construction de la caméra embarquée sur le satellite ISO pour tout savoir sur la naissance des étoiles.
Première femme à diriger l’Observatoire austral européen (ESO), elle est aujourd’hui présidente de l’Union astronomique internationale et, depuis décembre 2007, membre de l’Académie des sciences.
Retour sur un parcours, entre Argentine et galaxies.


Emission proposée par : Elodie Courtejoie


Ecouter cette émission :

Durée : 00:48:13

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03 juin 2008

 

Benjamin Franklin : le scientifique et le diplomate

À l’Académie des sciences, Benjamin Franklin demeure l’un des membres associés étrangers les plus prestigieux. "Homme de science, homme du monde", nous vous proposons une visite thématique sur ses inventions, au cours de l’exposition qui lui a été consacrée au Musée des Arts et Métiers au printemps 2008. Laurent Vavasseur, médiateur scientifique, se fait notre guide.
Emission proposée par : Elodie Courtejoie


Ecouter cette émission :


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02 juin 2008

 

L'émission "Continent Sciences" sur France Culture : Aujourd'hui , le martien Alexander Grothendieck.

Les scientifiques, les chercheurs ne disent pas tout. Contraints souvent par une sorte de réserve académique, ils restreignent leurs propos à l'exacte actualité de leur discipline, à ses résultats. C'est regrettable, car ils peuvent tenir d'autres discours. Il est facile de voir que les sciences réservent de larges zones de silence. Pour une raison souvent simple, ces acteurs ne sont pas sollicités sur cette dimension de leur témoignage.

Comment commence-t-on une carrière scientifique ? Comment la construit-on ? Quelles sont les compétitions entre les chercheurs ? Comment trouve-t-on le courage répété, insistant, obsessionnel pour poser des questions à la Nature ? Pour qu'elle accepte parfois de répondre ? Comment vivent les chercheurs, par rapport aux autres hommes qui ne sont pas dans cette posture ?

... C'est à de telles préoccupations qu'est dévolue l'émission « Continent sciences », c'est-à-dire comprendre les sciences à travers les femmes et les hommes qui les font.




Aujourd'hui , lundi 2 juin 2008 de 14 h à 15 h:
Autour d’Alexandre Grothendieck :
Alexander Grothendieck est, sans conteste aucun, l’un des plus grands mathématiciens du 20 ème siècle et probablement de toute l'Histoire.
Médaille Fields en 1966 pour ses travaux en géométrie algébrique, ce personnage, totalement hors du commun, est aussi l’un des scientifiques les plus singuliers. Par ses engagements politiques, écologiques, Grothendieck est sans équivalent dans le monde savant. Il est aussi l’auteur d’un texte immense, par la longueur, ( plus de mille pages), comme par le fonds. Il est intitulé « Récoltes et Semailles ». Texte biographique inrésumable mais qui porte aussi sur la psychologie de la découverte en mathématique. Cette année nous fêtons les 80 ans d’Alexander Grothendieck, homme de toutes les passions et qui ne peut que les provoquer toutes, en retour.

Avec Denis Guedj mathématicien et professeur d’histoire des sciences et d’épistémologie à l’université Paris-VIII
Michel Demazure Président de la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette, et de la Géode

Ecouter l'émission sur Grothendieck
(passer les 5 premières minutes)
Ecouter les précédentes émissions



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30 mai 2008

 

Mon premier cours : Débat avec François Bégaudeau (avant la palme)


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20 mai 2008

 

Entretien avec Jacques Tits, mathématicien prix Abel 2008.

Jacques Tits , membre de l'académie des Sciences, nous reçoit à son domicile, avec la complicité de son épouse, pour évoquer tour à tour son enfance en Belgique, sa précocité dans les mathématiques (à 14 ans, il donne des cours à des étudiants préparant polytechnique !), ses travaux sur la théorie des groupes et son attachement pour son confrère Jean-Pierre Serre.
Emission proposée par : Elodie Courtejoie sur Canalacadémie.com
(Durée : 00:38:53 )

podcast

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05 mai 2008

 

Energies du futur : les choix et les pièges ; avec Bernard Tissot, membre de l’Académie des sciences

On estime que les réserves de charbon s’épuiseront d’ici 200 ans, celles de gaz naturel dans 100 ans et que nous viendrons à bout de notre pétrole en 2050… Parallèlement l’inquiétante augmentation d’émission de gaz à effet responsable du réchauffement climatique nous pousse vers l’exploitation de nouvelles sources énergétiques " vertes ":
Bois de chauffage, géothermie, ou encore hydrogène.
Bernard Tissot nous donne les détails de nos nouvelles énergies du futur.
Emission de canalacadémie proposée par : Elodie Courtejoie


Ecouter cette émission en ligne (durée : 00:51:28) :



Télécharger cette émission (47.1 Mo)
Sur le lien ci-dessus, faire un clic droit et "Enregistrer la cible sous..."

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04 mai 2008

 

Evariste Galois, des maths au mythe par Caroline de Kergarioui

Quel destin plus romantique que celui d’Evariste Galois, jeune mathématicien de génie, républicain convaincu et engagé, qui mourut en duel en 1832 à l’âge de 20 ans ?

C'est aujourd'hui sur France-inter de 13 heures trente à 14 heures.

cette émission est disponible en écoute à la carte pendant 7 jours


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23 avril 2008

 

Continent sciences : Tous les lundis sur France Culture

Ecoutez







émission du lundi 21 avril 2008
Les paradoxes
(passer les 3 premières minutes)

avec Alain Cohen , psychiatre.
Philippe Boulanger, conseiller scientifique à la revue Pour la Science.

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18 avril 2008

 

L’ingénieur à la Française

En direct d'El Sur, 35, Boulevard Saint-Germain 75005 Paris, Café et Restaurant argentin mais aussi véritable "centre culturel" orchestré par une équipe dynamique d'exilés argentins, Jean Lebrun s'intéresse au profil de l'ingénieur à la Française :
Existe-t-il un modèle d'ingénieur spécifiquement français ? Pour y répondre, nous sommes en compagnie de Hervé Biausser, directeur de l’Ecole Centrale Paris et qui a travaillé, entre autres, sur la modernisation de études d'ingénieurs et Konstantinos Chatzis, chercheur à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées. Ils réagiront, entre autres, à quelques interventions de l'ingénieur et musicien Paul Braffort .
Ecouter l'émission
Les autres émissions:




Travaux Publics et les Grandes Ecoles [5/5] : Les chiens à Maisons-Alfort



Travaux Publics et les Grandes Ecoles [4/5] : Maisons-Alfort et la génétique



Travaux Publics et les Grandes Ecoles [3/5] : L’Italie vue de Normale Sup’



Travaux Publics et les Grandes Ecoles [2/5] : Le modèle HEC






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15 avril 2008

 

Pourquoi mon ordinateur calcule-t-il faux ?

Nos ordinateurs font eux aussi des erreurs de calcul et cela peut compromettre des programmes ! Sylvie Boldo chercheuse en preuve de programmes et arithmétique des ordinateurs, nous apporte quelques éléments de réponse..

Écoutez l'interview en MP3 (durée : 9 min 40 s).

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14 avril 2008

 

A quoi servent -elles ?

Victimes de stéréotypes, les mathématiques pâtissent d'une image globalement négative dans l'opinion publique. Elles occupent pourtant une place singulière dans le champ des connaissances, par la forme de pensée particulière qu'elles constituent, par leur position vis-à-vis des autres sciences, leur rapport au réel et leur rôle dans la société. A quoi servent-elles et quelle est leur place dans la culture et dans la société ?
C'est aujourd'hui de 14 à 15 heures sur France Inter dans "la tête au carré"

Pour écouter l'émission , cliquez ici (passez les 3 premières minutes)

avec : BENOIT RITTAUD et DENIS GUEDJ

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09 avril 2008

 

Continent science : Alan Turing et la morphogénèse

Alan TURING était un mathématicien anglais né à Londres en 1912 et mort jeune, en 1954.
Par ses travaux théoriques dans les domaines de la logique et des probabilités, Alan Mathison Turing est considéré, sinon comme le fondateur des ordinateurs, en tout cas comme l'un des pères spirituels de l'intelligence artificielle.
Il apprend à l'été 1936 les avancées de Max Newman concernant l'élaboration d'une théorie mathématique sur l'incomplétude de Gödels et la question de la décidabilité de Hilbert. La décidabilité repose sur la possibilité pour une proposition mathématique d'être validée (vrai ou faux) par un algorithme. Si pour beaucoup de propositions il est facile de trouver un algorithme, qu'en est-il de celles pour lesquelles l'algorithme, pas assez rigoureux, est insuffisant à valider la proposition ? Doit-on en déduire qu'elles ne peuvent être validées ? C'est désormais dans ce sens que vont s'orienter les recherches du logicien.
La seconde Guerre Mondiale lui offre bientôt l'opportunité de mettre en pratique ses théories. C'est au département des communications du Ministère des affaires étrangères britannique qu'il se retrouve confronté au secret d'Enigma, nom de code de la machine utilisée par la marine allemande pour communiquer avec leurs sous-marins. Le cryptage utilisé par les Nazis échappait toujours aux modes d'investigation classiques. Mais avec la collaboration de W. G. Welchman, Turing réussit à percer le code en appliquant sa nouvelle méthode et, de façon indirecte, contribue ainsi à la victoire de la bataille de l'Atlantique.

En 1951, consécration suprême : il devient membre de la Royal Society. En dehors des mathématiques, il poursuit des recherches sur la parthénogenèse et détermine ce qu'on appellera par la suite les structures de Turing dans Bases chimiques de la morphogenèse (1952) ; il imagine un système chimique très simple pouvant expliquer la formation d'ensembles comme les tâches et les rayures de la peau des animaux
émission du lundi 7 avril 2008
Alan Turing et la morphogénèse
Invités
Henri Beresticki. mathématicien

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08 avril 2008

 

Si la science m'était contée.Colloque au centre Pompidou

Résumé
Science de la rigueur, spécialité masculine, exercée par des chercheurs solitaires et indifférents aux problèmes de société, réputées trop difficiles, etc. Aussi anciens qu’ils sont tenaces, ces stéréotypes font pâtir les mathématiques d’une image globalement négative dans l’opinion publique… Pourtant, les mathématiques occupent une place singulière dans le champ des connaissances, par la forme de pensée particulière qu’elles constituent, par leur position vis-à-vis des autres sciences, leur rapport au réel et leur rôle dans la société.

14 avril 2008, 19h
Mathématiques et société

19h00
Le rôle des mathématiques dans la société et la culture

Par Marc Hindry, mathématicien, professeur à l’Université de Paris 7

19h30
Sur quoi butte l’enseignement des mathématiques ?
Par André Revuz, mathématicien, professeur honoraire à l’Université de Paris 7

20h00
Statistique et éducation du citoyen
Par Jean-Pierre Raoult, mathématicien-statisticien, professeur émérite à l’Université de Marne-La-Vallée, président du comité scientifique des Instituts de recherche sur l’enseignement des mathématiques

20h30
Femmes et mathématiques,
Par Bernard Zarca, directeur de recherches honoraire au Cnrs

Animation : Ariane Poulantzas, journaliste scientifique

19 mai 2008, 19h
Mathématiques et imagination

19h00
Introduction : autour d’une phrase de Condorcet
Par Jean-Pierre Kahane, mathématicien, professeur à l’université de Paris-Sud-Orsay, membre de l’Académie des sciences

Table ronde : mathématiques et imagination.

Avec :

20h30
Jouets mathématiques
Par Tadashi Tokieda, mathématicien, professeur à l’Université de Cambridge

Animation : Ariane Poulatzas, journaliste scientifique

Adresse
Centre Pompidou
Petite Salle et Grande Salle, niveau -1
Entrée rue Saint-Martin75004 Paris

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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La quadrature du net.

Est-il possible de contrôler efficacement la circulation de l'information à l'ère du numérique par le droit et la technique, sans porter atteinte aux libertés publiques et freiner le développement économique et social.
Ou bien , est-ce ,la quadrature * du net ?

*la quadrature du cercle est un problème classique de mathématiques apparaissant en géométrie. Il fait partie des trois grands problèmes de l'Antiquité, avec la trisection de l'angle et la duplication du cube.
Dans le plus ancien texte mathématique retrouvé, le papyrus Rhind (~1650 av. J.-C.), le scribe Ahmès proposait déjà une solution approchée du problème. Il faudra cependant attendre 1882 pour que le mathématicien allemand Ferdinand von Lindemann démontre la transcendance de π, établissant ainsi l'impossibilité de résoudre ce problème de la quadrature du cercle : il est impossible de construire, à l'aide de la règle et du compas seulement, un carré dont la surface est rigoureusement égale à la surface d'un disque donné.


La question aujourd'hui est donc de savoir combien de siècles il va falloir pour que le législateur revienne à la raison ? Sommes nous dans le domaine du droit et des NTIC plus proche de -1650 avant JC ou de 1882 ?
Interview : Christophe Espern, La Quadrature du Net (4'45")

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31 mars 2008

 

Drame de sciences

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La science a-t-elle jamais été un long fleuve tranquille ? La réponse, bien sûr, est négative. La science et ses applications comportent, elles aussi, comme toute activité humaine, un catalogue de morts, de martyres, de suicidés. Pierre Zweiacker , professeur de physique à l'Université de Lausanne, retrace cette histoire, souvent tragique et bien mal connue.
Une émission proposée par France Culture
(passer les 3 premières minutes consacrées à l'influence sur l'effet de serre des pets de Kangourou)

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25 mars 2008

 

Remy Lestienne , directeur de recherche au CNRS était hier invité de l'émission Continent Sciences sur France Culture



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émission du lundi 24 mars 2008
Les fils du temps


Le temps est-il la perception que nous avons du monde ? Quels sont alors les mécanismes qui nous permettent de le saisir ? Quelles sont aussi les horloges internes qui le régulent ? En quoi détermine-t-il notre conscience du devenir et de l'anticipation ?
À la croisée de l'astronomie, de la physique des particules et des recherches liées au fonctionnement du système nerveux central de l'homme, Rémy Lestienne nous fait voyager dans le temps qui, pour être relatif, est plus que jamais l'acteur principal de notre histoire.

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23 février 2008

 

Naît -t-on plus ou moins doué en maths ? Entretien avec Denis Guedj

Le mathématicien Denis Guedj accepte mal le plaisir qu'affichent certaines personnes à « être nulles en maths ». Les mathématiques sont pourtant nobles au même titre que les autres matières enseignées. Seulement, elles effrayent parce qu'elles sont une « école de rigueur » à laquelle tout le monde n'accepte pas de se plier, une langue qu'il faut s'employer à apprendre pour pouvoir la parler et la comprendre.
L'entretien ici

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18 février 2008

 

Les mathématiciens sont ils des êtres un peu fous ?

Une des spécificités du travail de mathématicien est la solitude. Il s'agit avant tout d'un travail de la pensée et de l'écriture avec une bonne dose d'imagination et d'intuition, le recours à l'informatique n'ayant que très peu d'importance. Denis Guedj (auteur de l'excellent ouvrage "Le théorème du perroquet") fait le portrait de deux de ses pairs : Georg Cantor, créateur de « La théorie des ensembles » et Evariste Galois, génie des mathématiques, mort en duel à 21 ans.


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12 février 2008

 

"Les métamorphoses du calcul " de Gilles Dowek.




Gilles Dowek a reçu le Grand Prix de philosophie 2007 de l'Académie française pour Les métamorphoses du calcul





Gilles Dowek a reçu le Grand Prix de philosophie 2007 de l’Académie française pour "Les métamorphoses du calcul"






Si, généralement, on fait débuter l’histoire des mathématiques aux Ve siècle avant J.C., son histoire s’avère plus ancienne, et serait même antérieure à l’écriture. Des premiers raisonnements mathématiques à la démonstration automatique utilisée en informatique, Gilles Dowek nous donne quelques éléments pour comprendre l’évolution des mathématiques

Présentation de l'éditeur:
Socle même de la méthode mathématique depuis l’Antiquité grecque, la notion de démonstration s’est profondément transformée depuis le début des années soixante-dix. Plusieurs avancées mathématiques importantes, pas toujours connectées les unes aux autres, remettent ainsi progressivement en cause la prééminence du raisonnement sur le calcul, pour proposer une vision plus équilibrée, dans laquelle l’un et l’autre jouent des rôles complémentaires.

Cette véritable révolution nous amène à repenser le dialogue des mathématiques avec les sciences de la nature. Elle éclaire d’une lumière nouvelle certains concepts philosophiques, comme ceux de jugement analytique et synthétique. Elle nous amène aussi à nous interroger sur les liens entre les mathématiques et l’informatique, et sur la singularité des mathématiques qui est longtemps restée l’unique science à ne pas utiliser d’instruments. Enfin, et c’est certainement le plus prometteur, elle nous laisse entrevoir de nouvelles manières de résoudre des problèmes mathématiques, qui s’affranchissent de certaines limites arbitraires que la technologie du passé a imposé à la taille des démonstrations : les mathématiques sont peut-être en train de partir à la conquête d’espaces jusqu’alors inaccessibles.

Auteur : Gilles Dowek Prix : 23 €

Mathématicien, logicien et informaticien, Gilles Dowek est professeur à l’Ecole polytechnique et chercheur au laboratoire d'informatique de l'Ecole polytechnique et à l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA). Auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation, dont deux « Petites Pommes du savoir » et un volume de la collection « le collège de la cité », il a obtenu en 2000 le Prix d’Alembert des lycéens de la Société Mathématique de France.

metamorphoses.mp3

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22 janvier 2008

 

Wolfgang Doeblin : Un génie méconnu

Wolfgang Doeblin était le fils d’Alfred Doeblin. Ce dernier, fut l’un des grands romanciers expressionnistes allemands de l’entre-deux-guerres. Il est l’auteur de Berlin Alexanderplat.
Wolfgang Doeblin rejoint son père réfugié à Zurich au lendemain de l’incendie du Reichstag, puis la famille s’installe à Paris en 1934. Plus tard à l’Institut Henri- Poincaré,il se tourne vers la théorie « pure » des probabilités, qui connait un nouvel essor depuis que le mathématicien soviétique Andrei Kolmogoroff s’y est intéressé. Wolfgang est incorporé dans l’armée française en octobre 1938, et refuse à quatre reprises de devenir élève-officier, comme ses titres universitaires le lui permettaient. Doeblin est mobilisé en septembre 1939 comme télégraphiste. Après une campagne héroïque qui lui vaudra plusieurs citations, le jeune soldat, se voyant encerclé par l’armée allemande, préféra se tirer une balle dans la tête plutôt que de connaître l’humiliation de la captivité. Or, quelques mois avant sa mort, en février 1940, Wolfgang Doeblin avait adressé un pli cacheté à l’Académie des sciences de Paris, qui fut enregistré le 26 février. Ce pli est resté fermé jusqu’au 18 mai 2000, date à laquelle son jeune frère Claude Doblin a autorisé les chercheurs à l’ouvrir et l’étudier. Il contenait une centaine de pages manuscrites griffonnées à la hâte et portant sur l’équation de Kolmogorov. Ces pages étaient l’œuvre d’un génie.

Invités :
Marc Yor. mathématicien
Marc Yor est professeur à l'université Pierre-et-Marie Curie, membre de l'académie
des sciences. Spécialiste de la théorie des probabilités, ses recherches portent sur les
«processus stochastiques» et en particulier sur la théorie mathématique du mouvement
brownien. Il a été conférencier invité au congrès international des mathématiciens
à Kyoto en 1990. Son influence scientifique est considérable :
• par son enseignement tant dans des directions théoriques en théorie des probabilités
qu'en mathématiques financières, domaine dans lequel il codirige le master
"Probabilités et finance", qui est très réputé,
• par ses très travaux scientifiques (300 articles publiés),
• par les nombreuses thèses qu'il a dirigées.
C'est à lui que l'Académie a demandé d'examiner le pli cacheté de Döblin en 2000, et
c'est donc lui qui en a révélé l'importance.
Martin Andler.
Martin Andler est président d'Animath, et Professeur à l'Université de Versailles-Saint Quentin.

Cliquer sur le lien ci-dessous pour écouter l'entretien(passer les 4 premières minutes)
CONTINENT_SCIENCES20080121.ram

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14 décembre 2007

 

Interview d'Axel Kahn,nouveau président de l’Université René Descartes.

Axel Kahn est un scientifique et médecin généticien français, frère du journaliste Jean-François Kahn et du chimiste Olivier Kahn.Docteur en médecine et docteur ès sciences, ancien interne des Hôpitaux de Paris, Axel Kahn devient chercheur à l'INSERM avec une spécialisation en biochimie. Ses travaux portent sur les maladies génétiques, la thérapie génique, les cancers, la régulation de l'expression des gènes par les sucres, et plus récemment le foie et le métabolisme du fer. À la fin des années 1980, il se fait le porte-parole en France de la thérapie génique, mais il admettra plus tard que les perspectives de cette technologie ont été surévaluées. Il a présidé la Commission du génie biomoléculaire de 1988 à 1997. Il est nommé directeur scientifique adjoint pour les sciences de la vie de la société Rhône-Poulenc de 1997 à 1999, ce qui provoqua quelques polémiques. Il a été membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) de 1992 à 2004. Il s'est notamment déclaré hostile au clonage thérapeutique, au motif qu'il « attenterait à la dignité humaine »


FS : Quel est selon vous le principal défaut de l’enseignement supérieur dans les universités françaises ?

Axel Kahn : Il y a une déconnexion entre deux choix pris dans le passé. Le premier est la décision d’amener 50 % d’une classe d’âge au baccalauréat. Le second est l’absence totale de filières spécifiques pour accueillir tous ces bacheliers. On arrive à ce résultat extravagant que dans plusieurs filières (droit, sociologie, sport…), il y a jusqu’à vingt fois plus d’étudiants en première année que le nombre de places disponibles au niveau des diplômes finaux. En médecine, il y a 60 % de perte entre la première année et la deuxième. Et on ne sait pas quoi faire de ceux qui partent… On ne peut pas se satisfaire de cette situation ! Cela ôte toute signification à la décision de départ (« amener 50 % d’une classe d’âge au bac »). C’est comme si on avait construit une belle route menant tout droit à un précipice !

FS : Comment comptez-vous vous y prendre à l'université René Descartes pour améliorer cette situation ?

Axel Kahn : Je vais faire flèche de tout bois… Par exemple, essayer de trouver des voies de sortie pour les étudiants qui ne seront pas passés en deuxième année. Plus généralement, il faudra trouver le moyen de rendre utiles les années d’études effectuées à l’université même en cas d’échec avant le diplôme final.

FS : Quelles évolutions de l’université pensez-vous mettre en œuvre ?

Axel Kahn : Je veux ouvrir l’université sur l’extérieur. D’abord en profitant de l’emplacement de l’université Descartes, installée au cœur de Paris. Ma personnalité et ma crédibilité scientifique peuvent aussi jouer un rôle. Il faut que l’université soit un lieu où le citoyen peut s’enrichir. Par exemple, il doit s’y dérouler des débats contradictoires...

FS : Etes-vous favorable à la réforme des universités prévue par le gouvernement, et donnant davantage d’autonomie aux établissements ?

Axel Kahn : Oui, j’y suis favorable. Le seul défaut de cette réforme est le manque de moyens disponibles pour en profiter pleinement. Les autres critiques qui lui sont faites ne sont pas fondées. La représentation étudiante dans les instances de direction telle qu’elle est prévue – cinq personnes plus cinq suppléants –, est supérieure à la situation actuelle. Le pouvoir de nomination du président se limite à un droit de veto, ce qui, pour moi, est une bonne chose. Quant à la compromission de l’université avec l’industrie privée, il faut être sérieux. Si, à René Descartes, je parviens à obtenir deux millions d’euros du privé, ce sera un grand maximum et cela ne représentera pas grand-chose par rapport au budget global. Enfin, l’idée que la réforme instaurerait une université à deux vitesses se heurte à une vérité : c’est déjà le cas… Toutes les universités n’ont pas la même reconnaissance.

FS : Observez-vous ce que l’on appelle la désaffection des jeunes pour la science ?

Axel Kahn : Elle est réelle. En médecine, ce n’est pas le cas, sauf pour les filières qui mènent vers la recherche. Les conditions financières et les moyens de travail ne sont pas assez attractifs.

FS : Croyez-vous à l’avènement de la médecine personnalisée, qui serait permise, un jour, par le décryptage du génome de chaque patient ?

Axel Kahn : Cela peut générer un business, oui… Car il serait basé sur la crédulité des gens, qui, elle, est un fait tangible. Pour l’industrie pharmaceutique, elle n’est pas crédible car elle signifierait qu’un médicament donné n’est utilisable que pour un nombre réduit de malades. Quant à imaginer que la connaissance du génome d’un patient permettrait de lui imposer certaines habitudes de vie, là, c’est une foutaise… Regardez la difficulté et l’énergie nécessaires pour inciter les gens à arrêter de fumer alors que les preuves de la nocivité du tabac sont connues de tout le monde ! En revanche, si de telles études permettent de mieux comprendre l’effet des produits actifs sur des personnes présentant certaines particularités génétiques, bien sûr, ce sera un progrès.

Interview publiée le 13 décembre par Futura-Sciences

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10 décembre 2007

 

«C'est dans la nature du chercheur de vouloir être le premier»Entretien avec Albert Fert, prix nobel de physique 2007

Vous venez de recevoir le prix Nobel de physique, avec l'Allemand Peter Grünberg. Comment êtes-vous devenu physicien ?

Mon père était physicien, professeur à l'université de Toulouse et spécialiste renommé de microscopie électronique. J'admire le courage qu'il a démontré pour en arriver là : fils de maréchal-ferrant, il avait étudié à l'école normale d'instituteurs de Carcassonne, continué jusqu'à l'agrégation de physique, et était devenu professeur de lycée. Puis, à son retour de cinq ans de captivité en Allemagne et à près de quarante ans, il avait préparé un doctorat et avait commencé sa carrière universitaire. J'ai eu un parcours plus facile. Après une enfance dans la ferme de mes grands- parents maternels dans l'Aude jusqu'au retour de mon père d'Allemagne, j'ai passé mon adolescence à Toulouse où j'ai étudié au lycée Fermât. J'ai constaté que j'étais bon en physique et mathématiques et, comme Paris m'attirait, j'ai visé les grandes écoles et je suis entré à l'Ecole normale supérieure de Paris.

Pourquoi la physique, comme votre père ?

J'étais meilleur dans cette discipline qu'en maths. A l'époque où j'étudiais Rue d'Ulm, un nouvel enseignement de matière condensée, lancé par Jacques Friedel, m'a attiré. Le sujet de ma thèse, dirigée par Ian Campbell et soutenue en 1970, était de tester une prédiction du futur prix Nobel de physique 1977, Nevil Mott, sur l'influence du spin des électrons dans les propriétés de conduction électrique des métaux magnétiques (lire les Repères p. 58). Au départ, j'étais impressionné par le vaste monde de la physique. Je me demandais ce que je pourrais apporter de plus. Mais ma thèse a bien marché, j'ai pu bien éclaircir cette influence du spin, ce qui a même jeté les bases de la spintronique d'aujourd'hui.

Si vous deviez choisir aujourd'hui une orientation professionnelle, iriez-vous vers la physique ?
Il est vrai que les carrières scientifiques sont moins faciles aujourd'hui. Mais la science est toujours excitante. Le progrès n'est pas saturé. Il reste des choses à découvrir. Je me souviens dans les années 1980, lors d'un jury de thèse avec Pierre-Gilles de Germes (prix Nobel de physique en 1991), avoir entendu celui-ci dire que la physique de la matière condensée, et en particulier du magnétisme, était sans issue. Il s'est trompé ! J'explique âmes étudiants que la recherche est un métier créatif et en plus une aventure qui réserve souvent de bonnes surprises.

La nature de la physique a-t-elle changé ?

Lorsque j'ai commencé, on observait la Nature, par exemple en cherchant à comprendre les propriétés des matériaux naturels. Aujourd'hui, grâce aux nanotechnologies, le chercheur a une démarche différente. Il peut imaginer et fabriquer des structures nouvelles, à l'échelle du nanomètre, pour créer des propriétés d'une matière devenue en quelque sorte artificielle. Les nanotechnologies sont un outil fantastique pour la recherche.

Et dans la façon de faire de la recherche au quotidien, les choses ont-elles changé ?

Incontestablement. Le rythme de la communication s'est accéléré. Les publications sont plus nombreuses mais, en revanche, leur rigueur a sans doute baissé; le spectaculaire passe souvent avant le profond. Par ailleurs, la paperasse a augmenté : rédaction de projets, rédaction de rapports, etc. Il faudrait diminuer ça. La compétition est toujours là. C'est dans la nature du chercheur de vouloir être le premier et faire gagner ses idées. Le fair-play n'est pas toujours au rendez-vous.

Justement, on vous présente comme l'inventeur du MP3 ou des disques durs...
Cela m'amuse, mais c'est un peu agaçant car c'est inexact. Peter Grünberg, du Centre de recherches de Jülich (Allemagne), et moi-même avons découvert un nouveau phénomène physique, la magnétorésistance géante (GMR). Notre découverte fondamentale a servi de base au développement des nouvelles têtes de lecture de disque dur qui ont permis de stocker des quantités toujours plus grandes d'information depuis dix ans. Ces développements ont été effectués par des entreprises, pas par nous. Nous avions tous les deux enregistré des brevets, mais celui de Grünberg a gagné la course de vitesse... et les royalties. Permettez-moi d'ajouter que le concept de vanne de spin utilisé dans les applications est dans le brevet de Grûnberg et que personne d'autre ne peut s'en attribuer l'invention. Personnellement, je regrette que le brevet français sur la GMR soit arrivé trop tard, mais j'aime surtout avoir ouvert un nouveau champ de recherche et contribué à son développement. La spintronique a révélé de nombreux phénomènes, ouvert des directions de recherche excitantes, et va avoir des applications dans des technologies très diverses.

Vous êtes donc toujours actif ?

Oui, nous avons plein d'idées en spintronique. Ainsi, nous travaillons sur des nanopuces capables de générer des micro-ondes avec une grande flexibilité du contrôle de la fréquence émise. Leurs applications pourraient être importantes dans les communications sans fil (Wi-Fi, Bluetooth, téléphones portables...). Nos expériences marchent bien mais, avec une seule nanopuce, la puissance émise est trop faible. Il faudrait en synchroniser plusieurs pour l'augmenter, ce qui soulève des problèmes nouveaux, des problèmes spécifiques d'une dynamique complexe entre ordre et chaos. C'est très motivant. En plus, la concurrence est rude, y compris en France, avec des laboratoires excellents à Orsay ou à Grenoble.
Tout récemment aussi, nous avons étudié les avantages de nanotubes de carbone pour réaliser des transistors à spin performants. Nous nous sommes également lancés sur l'étude d'un autre matériau à la mode, le graphène, qui est en fait un nanotube déroulé (voir Sciences et avenir n°726, juillet 2007).

Vous effectuez vos recherches dans une unité mixte privé/public (Thales/CNRS et université d'Orsay). Qu'est-ce que cela change ?

Notre recherche est fondamentale mais elle prend en compte les préoccupations de Thaïes. Notre équipe détient ainsi de nombreux brevets. De notre côté, nous profitons des questions pertinentes que posent les applications. Par exemple, dans le cas des oscillateurs microondes, la question de la puissance nous a conduits au problème intéressant de la synchronisation d'oscillateurs.

Les collaborations entre privé et public sont rares en France. Comment est née la vôtre ?

Mes travaux sur la GMR n'auraient pas été possibles sans la collaboration avec Thomson. L'université d'Orsay ne disposait pas des machines de dépôt sous ultravide pouvant réaliser des multicouches de quelques atomes d'épaisseur seulement. En fait, un de mes premiers doctorants, Alain Friedrich, travaillait dans le laboratoire de Thomson voisin. On se rencontre, on discute, des idées de collaboration ont germé. Sans ce type de relations personnelles, les collaborations sont plus difficiles à établir. Finalement, une découverte est la combinaison de plusieurs facteurs. Il nous fallait des connaissances scientifiques - les idées de ma thèse ainsi que certains premiers résultats de Grûnberg - et des connaissances techniques - apportées, donc, par le privé.

Le fossé public/privé paraît large en France...

C'est effectivement une faiblesse de la situation française. La collaboration entre Thomson/Thales et le CNRS a été facile à établir mais, dans d'autres secteurs industriels, le monde de la recherche est moins connu. La situation n'est pas la même aux Etats-Unis, par exemple, où la proportion de docteurs dans l'industrie est plus grande. Les thèses ne sont pas valorisées dans nos entreprises. Et les grandes écoles n'incitent pas à faire des thèses. Résultat, de bons universitaires français se retrouvent à faire des carrières industrielles en Californie !

Comment y remédier ?

Il faut valoriser la thèse. Reconnaître le doctorat dans les conventions salariales des entreprises permettrait d'inciter les jeunes ingénieurs à passer ce diplôme et attirerait des chercheurs vers l'industrie. Un autre moyen d'incitation à l'embauche de docteurs est peut-être d'utiliser le dispositif du crédit impôt recherche, une aide fiscale aux entreprises effectuant de la recherche et développement.

La création d'entreprise vous a-t-elle tenté ?

La recherche fondamentale est excitante, j'ai eu aussi la possibilité de diriger une bonne équipe, et je suis resté dans la recherche. Mais certains de mes anciens collaborateurs ont créé leur entreprise comme Kamel Ounadjela en Californie ou Thierry Valet en France avec la société InSilicio qui fait du calcul numérique pour les entreprises.

Comment jugez-vous l'état de la recherche française ?

Il y a une recherche de qualité, qui ne se mesure pas qu'en prix Nobel ! Bien sûr, dans mon domaine, si je compare à l'effort japonais, nos moyens sont en retrait. Mais nous ne nous en tirons pas si mal. Je tiens à dire que la qualité de notre recherche, au moins dans ma discipline, doit beaucoup au CNRS. Cet organisme possède une stratégie de long terme, une capacité de coordination et de mise en réseau ainsi qu'une politique scientifique cohérente. Il a su éviter la dispersion des moyens. Il y a aussi un dialogue avec les chercheurs. Lorsqu'une idée est bonne, elle peut être mise en pratique rapidement. L'unité mixte Thales/CNRS a ainsi été créée en moins d'un an. Cette réactivité est importante.

Que vous inspirent les changements récents dans le paysage de la recherche ?

La création de l'Agence nationale de la recherche (ANR) est une bonne chose, mais l'ANR et le CNRS ont des rôles différents. L'ANR finance des projets à relativement court terme et est bien adaptée pour lancer de bonnes équipes sur des thèmes prioritaires. Elle l'est moins pour coordonner les recherches de l'ensemble des laboratoires français. C'est un dispositif complémentaire du CNRS, qui doit rester l'outil de coordination et de réflexion sur la stratégie de long terme.

Et les universités ?
Une grande partie de la recherche se fait dans des unités mixtes associant CNRS et universités. Mais c'est souvent le CNRS qui a la maîtrise de la politique scientifique. Notamment parce que la surcharge de travail des enseignants-chercheurs est trop importante et que peu d'entre eux peuvent encore être les moteurs de la recherche dans les unités mixtes. Songez que je donnais presque trois fois moins de cours à mes débuts qu'un jeune maître de conférences aujourd'hui. Et mon volume horaire était comparable à celui des bonnes universités américaines. J'avais le temps de bien approfondir mes sujets de recherche et mes cours, ce qui est devenu très difficile pour mes jeunes collègues. Je souhaite que les bons enseignants-chercheurs des bons laboratoires puissent avoir à nouveau les moyens et les conditions de travail pour être compétitifs. On pourrait imaginer des modulations ou décharges d'enseignement ou des échanges avec le CNRS... Cela pourrait aller de pair avec une gouvernance améliorée de la recherche par les universités. On doit, d'une part, conserver l'outil performant CNRS et, d'autre part, aller vers une articulation plus équilibrée de la gouvernance de la recherche par les deux entités.

Est-ce un message à faire passer aux politiques ?

Des réformes sont en cours, ça peut aller dans une bonne ou une mauvaise direction. J'espère qu'avec le prix Nobel, mon avis sera un peu entendu !

David Larousserie Sciences et Avenir

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14 octobre 2007

 

Qui a peur des maths ?



Documentaire diffusé par Cap canal ( chaîne de télé consacrée à l'éducation) précédé et suivi d'un débat .
Pourquoi autant d’élèves ont-ils besoin de soutien scolaire en maths ? Quels sont les points de blocage ? Pourquoi cette peur des maths qui évolue parfois vers une véritable phobie ? Comment donner ou redonner le goût aux mathématiques ?

Marie-Paule Dussuc, Professeure agrégée de Mathématiques, André Gramain, Professeur des Universités en mathématiques , Jacques Nimier, auteur, Fanny Clément, réalisatrice du documentaire et Henri Fourès, Directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en tant qu’invité venu d’ailleurs , tentent d'apporter des éléments de réponse à ces questions .(qui mériteraient qu' on leur consacre davantage de temps et de réflexion)

Pour ma part , je retiendrai ces trois affirmations extraites des débats:

"Les mathématiques, c'est comme un jeu,
à la condition sine qua non de s'entraîner!
"L'imagination des mathématiciens repose sur des savoirs."
"En France , bien plus que dans d'autres pays, on est victime de la sacralisation des notes "
On a en effet supprimé les classements à cause de ses effets pervers ; les notes , en censurant la relativité, ont pris le relais et ont lourdement
aggravé la perversité de l'évaluation.

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