30 septembre 2008

 

De l'inconvénient d'être né - Cioran

Regarder sans comprendre, c'est le paradis. L'enfer serait donc le lieu où l'on comprend, où l'on comprend trop...
Cioran (De l'inconvénient d'être né)

Emil Cioran, né en1911 Roumanie, mort en 1995 à Paris, est un philosophe et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949 (Précis de décomposition). Bien qu'ayant vécu la majeure partie de sa vie en France, il n'a jamais demandé la nationalité française. Il a parfois signé sous le nom de « E. M. Cioran.

On peut, à tort, accuser Cioran d'avoir pris dans ses écrits une « pose » de désespoir. Il semble avoir été profondément triste de ne pas pouvoir établir de système qui donnerait un sens à sa vie, alors même que dans sa jeunesse il avait été extrêmement passionné.

Son désespoir n'est pas feint, mais exclusivement philosophique, et lié à cette impossibilité à comprendre le monde et l'Homme, ou peut-être de l'avoir trop bien compris.


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L’intelligence du calcul ( par Dominique Tournès)

Extraits d'une excellente conférence donnée en 2007 par Dominique Tournès, professeur des universités, directeur de l’IREM (institut de recherche en mathématiques) de la Réunion :

"...Faute de percevoir l’intelligence du calcul, on a trop souvent tendance à le réduire à une activité pauvre, répétitive et sans âme. Tant chez les maîtres que dans la culture commune, le calcul est fréquemment considéré comme la partie la moins noble des mathématiques, celle qui, ne nécessitant pas de réflexion, peut être automatisée et éventuellement déléguée à une machine. Parfois même, comme le calcul est aussi la partie la plus visible des mathématiques,l’homme de la rue confond mathématiques et calcul, ce qui fait que ce sont les mathématiques dans leur ensemble qui sont perçues comme une activité sans intelligence."

Plus loin:

"...La réduction du raisonnement et de la résolution de problèmes au calcul est une constante de l’activité mathématique. Par exemple, Descartes et Fermat ramènent la géométrie d’Euclide à des calculs dans un système de coordonnées et l’étude des courbes à celle de leurs équations.

Un peu plus tard, Newton et Leibniz ramènent les problèmes de longueurs, d’aires, de volumes et de centres de gravité à des calculs de primitives. Ainsi, la géométrie analytique et le calcul infinitésimal permettent de traiter systématiquement et de façon routinière de larges classes de problèmes là où, auparavant, il fallait, comme le faisait Archimède, inventer une méthode particulière pour chaque situation. Si le calcul évite souvent d’avoir à penser, en contrepartie, il atteint vite ses limites. Il est long, fastidieux, parfois inextricable. Aussi,inversement, un autre courant des mathématiques tend à remplacer le calcul par des raisonnements abstraits portant sur des objets de niveau supérieur. Pour reprendre l’exemple de la géométrie analytique, cette théorie, si prometteuse au départ, a buté rapidement sur l’obstacle de systèmes d’équations difficiles à résoudre ou dont la solution était difficile à interpréter. Cela a donné naissance à l’algèbre linéaire, une nouvelle façon synthétique d’aborder certains problèmes en évitant les calculs sur les coordonnées. Mais l’algèbre linéaire, à son tour, a engendré des calculs : le calcul vectoriel, le calcul matriciel ou le calcul barycentrique, qui ont permis à nouveau de remplacer certains raisonnements par des
procédures automatiques.

Les mathématiques sont ainsi une dialectique permanente entre deux tendances :
d’un côté, remplacer les raisonnements par des calculs,
de l’autre côté,
remplacer les calculs par des raisonnements..."

le texte intégral de cette conférence (page 33 à 47)

Une vidéo de la conférence

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29 septembre 2008

 

La faute aux maths et aux mathématiciens,encore !

Concernant l'origine de la crise, "la gamme des responsables est considérable", a déclaré hier M. Seillière , ex président du Medef, (Mouvement des entreprises de France, organisation patronale représentant les dirigeants des entreprises françaises ) citant le président de la Réserve fédérale américaine, "les banques", les opérateurs financiers mais aussi " les mathématiciens",
"les informaticiens".
Je conseille vivement à M Seillière la lecture de la rubrique "Connaissance des mathématiciens" du blog d'abcmaths afin qu'il s'informe sur la véritable nature du travail des mathématiciens.

Les trader, M Seillière, même après polytechnique et le très réputé master de finances de Nicole El Karaoui, ne sont pas du tout des mathématiciens .
Mais bon , la faute aux maths , on a maintenant l'habitude :
Bienvenue au club , Ernest !

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Graphes eulériens et dessins sur le sable du Vanuatu


Un graphe est eulérien si l'on peut "parcourir" le graphe en partant d'un sommet quelconque et en empruntant exactement une fois chaque arête pour revenir au sommet de départ, l'ordre sur les arêtes définissant implicitement le parcours.
Et effectivement ces dessins sur le sable peuvent être tracés au moyen d'une ligne continue, c'est-à-dire sans lever le doigt du sol, en revenant à son point de départ, et sans repasser par un arc qui a déjà été tracé.
Vous comprendrez bien mieux en visionnant la vidéo ci-dessous





Ce n'est pas très évident de tracer un dessin, avec des enchevêtrements de lignes, en respectant la règle citée plus haut . Et c'est tellement peu évident que c'est même ce qui a donné naissance, à un domaine spécifique qu'on appelle la "théorie des graphes" et que l'on doit au très grand mathématicien Léonard Euler

Sait-on qu’un nœud de cravate ou encore des tresses correspondent à ce qu’on appelle un problème de topologie ?
Il existerait donc des mathématiques « naturelles ».
Marc Chemillier, mathématicien et musicien, maître de conférences à l’université de Caen et chercheur à l’Ircam,les a retrouvées dans les arts décoratifs des sociétés de tradition orale, dans leurs jeux de stratégie ou leurs techniques de divination. Ou encore, comme chez nous, dans la musique.


Marc Chemillier - Les Mathématiques naturelles (Odile Jacob)

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28 septembre 2008

 

Une bonne mémorisation des chiffres et des symboles , c'est toujours utile : La preuve !



Vidéo dénichée par le coyote

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Liszt - La Campanella - interprété par Aya Okuyama (lorsqu'elle avait 19 ans)



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27 septembre 2008

 

Composition de calcul au certif .(1959)

En 1882, le Certificat d'études primaires (certif) est institué par la loi Jules Ferry . Par cette loi, l'instruction primaire devient obligatoire de 6 à 13 ans. L'article 6 précise :

« Il est institué un certificat d'études primaires ; il est décerné après un examen public auquel pourront se présenter les enfants dès l'âge de onze ans. Ceux qui, à partir de cet âge, auront obtenu le certificat d'études primaires, seront dispensés du temps de scolarité obligatoire qui leur restait à passer. » - et gagnaient ainsi le droit d'aller travailler aux champs.(non écrit dans le texte de loi )

C'est ainsi que pendant longtemps, pour la majorité des lauréats, il marque la fin de la scolarité obligatoire et l'entrée dans la vie active. Le certificat d'études primaires sanctionnait une scolarité primaire plus longue que celle d'aujourd'hui . Il couronnait un cursus de sept ans : après les deux années de cours moyen, il y avait encore deux années de Classe de fin d'études primaires, suivies par des élèves qui n'étaient pas entrés en enseignement secondaire.

En 1936, la loi prolonge la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans. En 1946, le certificat d'études primaires ne s'adresse qu'à des élèves n'étant pas rentrés au collège. Les classes de fin d'études primaires disparaissent peu à peu, avec l'allongement de la scolarité obligatoire, puis la mise en place du collège unique en 1975.
Aujourd'hui,la scolarité est obligatoire dans les faits,jusqu'à 18 ans au moins.
En 50 ans,on aura donc quasiment doublé la durée de la scolarité.
Sommes-nous allés trop loin ?

Ci-dessous le sujet de calcul, posé dans le Vaucluse en 1959 :

I. Un cultivateur veut faire construire une cuve d'une contenance de 40 hl sur un emplacement libre d'un hangar qui a la forme d'un rectangle de 2,3 m de long et 1,7 m de large. Les murs de la cuve auront 20 cm d'épaisseur.
Quelles seront les dimensions intérieures de la base de la cuve ?
Quelle hauteur intérieure doit-on lui donner ? (À un cm près.)

II. Un habitant de Vaison dispose d'une auto qui consomme 6 l d'essence à 97,5 F (9,75 NF) le litre aux 100 km et 2,2 l d'huile à 230 F (2,30 NF) le l tous les 1 500 km. Il estime les autres frais à 6 F (0,06 NF) par km.
Calculez le prix de revient du km.
Quand il se rend seul en Avignon, il préfère prendre le car. Le billet aller-retour lui coûte 7,40 F (0,74 NF). Quelles économies réalise-t-il ainsi par semaine sachant qu'il va en Avignon pour ses affaires, le lundi, le jeudi et le samedi ?
Combien de personnes, au minimum, son automobile doit-elle transporter pour être un moyen de transport plus économique que le car ? (La distance Vaison-Avignon est de 45 km.)

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Université Paul Sabatier (Toulouse )

Depuis sa création en 1969, l'Université Paul Sabatier * étend son offre de formation pluridisciplinaire dans les domaines des sciences, de la santé, de l'ingénierie, des technologies et du sport et développe l'un des plus importants pôles de recherche scientifique français. Ancrée à Toulouse, capitale européenne de l'aéronautique et de l'espace, l'UPS est une université européenne renommée, résolument ouverte sur le monde.
Fondée au XIIIe siècle, L'UPS est l'héritière majeure de l'Université de Toulouse, une des plus anciennes villes universitaires d'Europe avec Bologne, Oxford, Paris ou Salamanque. Aujourd'hui, cette grande capitale régionale est la seconde ville universitaire de France avec 120 000 étudiants. L'agglomération (800 000 habitants) constitue un pôle scientifique et technologique très actif et un tissu urbain dense et très animé. Toulouse c'est aussi et surtout une ville du sud, scientifique et technologique, historique et colorée, culturelle et sportive. À une heure d'avion de Paris, Toulouse bénéficie d'une situation attractive entre la Méditerranée, les Pyrénées et l'Atlantique.
Les liens que tisse l'UPS avec le monde prennent différentes formes, pour la formation comme pour la recherche : partenariat avec des universités étrangères prestigieuses, accords bilatéraux de recherche ou de formation, enseignements bilingues, développement des programmes européens de mobilité (Socrates, Léonardo) et internationaux (Tassep, Crepuq...).
Les étudiants étrangers viennent également en grand nombre suivre leurs études à l'université Paul Sabatier.


*Paul Sabatier, né à Carcassonne le 5 novembre 1854 et mort à Toulouse le 14 août 1941, est un chimiste français. Il reçut le prix Nobel de chimie en 1912 avec Victor Grignard pour « la méthode d'hydrogénation de composés organiques en présence de métaux finement divisés ». Son ouvrage le plus important fut La Catalyse en Chimie Organique, publié en 1913.Il commença ses études à l'école Pierre de Fermat de Toulouse. Il fut reçu à 18 ans à l'École polytechnique et à l'École normale supérieure et choisit cette dernière. Il fut admis en 1877 à l'agrégation. Étudiant et assistant de Marcellin Berthelot au Collège de France, il soutint sa thèse en 1880. Il fut nommé professeur titulaire de la chaire de chimie générale à l'université de Toulouse.

Outre le prix Nobel, il reçut le prix Lacate en 1897, le prix Jecker en 1905, la Davy Medal en 1915, la Royal Medal en 1918 et la Médaille Franklin en 1933. Il fut élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1909 et membre étranger de la Royal Society le 28 février 1918.


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26 septembre 2008

 

Tout ce qu'il ne faut pas faire : Merci Bégaudeau.

Excellent article du percutant Jean Paul Brighelli

"J’ai donc vu Entre les murs.

Allons tout de suite à l’essentiel. Quitte à surprendre quelques amis, c’est un film à voir absolument. Non qu’il soit bon – il est filmé à la diable, avec une caméra portée par un technicien ivre, qui donne le mal de mer au bout de dix minutes – pseudo-reportage sur une pseudo-classe, animée par un pseudo-enseignant. Mais il est indispensable :
Il est le degré zéro de la pédagogie - un zéro qui ne multiplie que parce qu’il est Palme d’or . Il est le répertoire exact de tout ce qu’il ne faut pas faire, à commencer par cette empathie vague qui tient lieu de pédagogie, et qui est le cœur même du pédagogisme
. Un enseignant débutant y trouvera tout ce que lui a enseigné le pire des IUFM, et qu’il lui faut oublier dès qu’il est confronté à des élèves réels, l’apologie de cette relation horizontale qui est une fin en soi depuis que quelques imbéciles ont décrété que la verticalité de la transmission était définitivement à proscrire – comme les estrades qui la matérialisaient. Ce n’est pas même un film : c’est l’étalage de cette escroquerie qui tient lieu aujourd’hui de pédagogie chez les mauvais élèves de Freinet."

La suite est ici

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Concours Jeunes ambassadeurs des sciences en Inde, 2008-2009

Le Centre franco-Indien pour la promotion de la recherche avancée (CEFIPRA) en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale et l'ambassade de France en Inde organise un concours national intitulé « Jeunes ambassadeurs des sciences en Inde, 2008-2009 ».
Ce concours, à contenu scientifique, s'adresse aux élèves de seconde des lycées d'enseignement général, technologique et professionnel publics et privés sous contrat, de France métropolitaine et d'outre-mer.
Les participants au concours se constitueront en équipes de huit lycéens par établissement (classes de seconde), les élèves pouvant provenir de différentes classes. Ils seront encadrés par un professeur de l'établissement.
Le concours vise à renforcer l'intérêt des lycéens pour les sciences et à développer leur goût pour les échanges internationaux. Il contribuera également à la formation linguistique des élèves qui auront à réaliser un projet en version bilingue (français-anglais) à partir des ressources disponibles sur la toile ou fournies par leurs correspondants indiens.
Chaque équipe devra élaborer un document sur un aspect de la science indienne et ses applications technologiques dans l'un des domaines où l'Inde est en pointe (voir règlement du concours). Le document sera présenté sur un cédérom ou un site web en version bilingue français-anglais. Il pourra porter sur des aspects très spécifiques et concrets, par exemple : sensibilité des la mousson indienne à un changement climatique, technologies nouvelles pour la gestion de l'eau ou le traitement des eaux usées, nouveaux réseaux télécom dans la sphère indienne, etc.
Le jury valorisera la qualité et l'originalité du projet, la créativité, l'utilisation personnelle des sources, la mise en évidence d'un travail de groupe, la qualité de la réalisation technique et de l'anglais, éventuellement la collaboration de partenaires indiens.
L'équipe lauréate (8 lycéens et un professeur) gagnera un séjour de 10 jours en Inde, tous frais payés, pendant les vacances scolaires d'avril 2009.
Les inscriptions au concours sont ouvertes jusqu'au 17 novembre 2008 et la date limite d'envoi à la Direction des relations européennes et internationales et de la coopération (DREIC) des cédéroms ou des adresses des sites web est fixée au 16 janvier 2009.
La présentation du concours ainsi que la fiche d'inscription sont disponibles sur le site du ministère : http://www.education.gouv.fr (rubrique Europe et International)

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La duplication du cube

La duplication du cube est un problème classique de mathématiques. C'est un problème géométrique, faisant partie des trois grands problèmes de l'Antiquité, avec la quadrature du cercle et la trisection de l'angle. Ce problème consiste à construire un cube, dont le volume est deux fois plus grand qu'un cube donné, à l'aide d'une règle et d'un compas. Cela revient donc à multiplier l'arête du cube par \sqrt[3]2.

Le problème a son origine dans une légende rapportée par Ératosthène dans Le Platonicien et par Théon de Smyrne dans son Arithmétique. Les Déliens, victime d'une épidémie de peste, demandèrent à l'oracle de Delphes comment faire cesser cette épidémie. La réponse de l'oracle fut qu'il fallait doubler l'autel consacré à Apollon, autel dont la forme était un cube parfait. Les architectes allèrent trouver Platon pour savoir comment faire. Ce dernier leur répondit que le dieu n'avait certainement pas besoin d'un autel double, mais qu'il leur faisait reproche, par l'intermédiaire de l'oracle, de négliger la géométrie.

La question intéressa de nombreux mathématiciens. Plusieurs solutions furent proposées par intersection de coniques ou par intersection de figures spatiales, mais aucune solution plane ne fut trouvée avec la seule utilisation de la règle et du compas.

En 1837, Pierre-Laurent Wantzel établit un théorème donnant la forme des équations des problèmes solubles à la règle et au compas.

Il démontre que \sqrt[3]2 n'est pas constructible.

La duplication du cube est donc impossible à réaliser.

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25 septembre 2008

 

Isomorphisme

En mathématiques, un isomorphisme est une relation entre deux objets qui démontre leurs similitudes.
Dans la catégorie des espaces topologiques, un isomorphisme est une bijection continue et dont la réciproque est aussi continue, aussi appelée homéomorphisme.
Selon certains points de vues, deux objets isomorphes peuvent être considérés comme identiques, ou du moins indistinguables. En effet, bien souvent, les propriétés intéressantes d'un objet seront partagées par tous les objets isomorphes de la catégorie. Ainsi on parle souvent d'unicité ou d'identité « à un isomorphisme près »
.

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Les mystères du hasard de Benoît Rittaud (illustré par Hélène Maurel )

Est-ce que tout arrive par hasard? Comment étudie-t-on le hasard? Est-ce qu'on peut le commander? Finalement, est-ce qu'il existe vraiment?. Qui est donc cet étrange Al-Zahr que Michel, Hamid et Claire rencontrent en partant en promenade à rollers ? Pourquoi ne propose-t-il que des dés et autres jeux de hasard dans sa boutique ? Hasard, vous avez dit hasard ? Des réponses sérieuses et drôles aux questions que les enfants se posent sur le monde.

Benoît Rittaud est mathématicien, maître de conférences à l'Université Paris-13. Il mène de nombreuses actions de vulgarisation scientifique et a publié plusieurs ouvrages.

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24 septembre 2008

 

Rércéatoin.

" l'éctirrue fanaçisre est plus faclie que l'étrriuce mtmathaéiuqe car elle trèole dgntaavae les eerurrs "

Guy Marion

Essayez par vous même en inscrivant une phrase et en mélangeant les lettres ; l'ordre des lettres n'a pas d'importance , la seule chose qui compte ,c'est que la première et la dernière lettre de chaque mot soient à la bonne place
. Le reste peut-être dans un désordre total , on arrive tout de même à lire .
Ce n'est pas du tout le cas en mathématiques
!
La sanction est infiniment plus cruelle !
Souvenez-vous -en lors des devoirs surveillés

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Connaissez-vous Aristote et n’aurait-il plus son mot à dire ?

Pour Bernard d’Espagnat, philosophe de la physique quantique, l’apprentissage des langues dites "mortes" ne sont pas des histoires de vieille lune... Pour parler d’Aristote et de sa pensée, encore faut-il la connaître ! Cette rubrique, malicieusement intitulée, "Rayon Gamma, facteur epsilon" fait parler des scientifiques renommés sur l’utilité du grec et du latin.

Ecouter l'émission diffusée sur Canal académie

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23 septembre 2008

 

La mathématique du chat (le chat de Philippe Geluck) : Un opuscule de Daniel Justens.

C'est en lisant les strips du Chat que Daniel Justens fit une découverte fondamentale : les syllogismes et les impasses logiques du félin, dont la fonction première était de faire rire, recelaient en fait tous les fondements des mathématiques modernes. L'œuvre cryptée de Philippe Geluck peut enfin éclater au grand jour. Les nombreux amateurs du Chat découvrent qu'en fait, ils ont régulièrement fait des mathématiques sans le savoir et que cette science qui traduit si bien les angoisses existentielles du matou matheux, rend compte aussi des nôtres. Les mathématiciens découvriront dans ce petit opuscule nombre d'exemples utiles et de sujets de réflexion pour leurs élèves. Et puis surtout, ils y trouveront la réponse à la question qu'on leur renvoie sans cesse et qui les taraude :
" A quoi servent les mathématiques ? "
(un bon cadeau d'anniversaire pour Missmath)

Présentation de l'opuscule sur France inter , aujourd'hui à 14 heures

avec : Philippe Gelluck & Daniel Justens

Pour écouter l'émission

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Réforme du lycée : Des précisions.

Comment sera construite la future classe de seconde ?
Que deviennent les disciplines ? Après d'autres syndicats, le Snes publie le compte-rendu de ses échanges avec J.-P. de Gaudemar, chargé par le ministre de la réforme du lycée., les 16 et 19 septembre.

Les documents apportent plus de précisions sur le contenu des 4 grandes familles de parcours du lycée. A côté de "humanités et arts" et "sciences", le parcours "sciences de la société" pourrait offrir, à côté des SES, du droit et de la gestion. Un dernier parcours "technologies" comporterait des sous parcours médico-social, STI etc., sans que l'on sache exactement où se glisse l'actuelle STG : plutôt "sciences de la société" ou "technologies" ?

La Seconde comporterait 18 modules par an sur 36 semaines : 11 d'enseignements généraux, 4 d'exploration et 3 d'approfondissement. Elle disposerait comme enseignements généraux des lettres, maths, LV1 et LV2, EPS et histoire-géo, et comme enseignements d'exploration SES, ISI, IGC, "SMS", LV3, arts, histoire des arts etc. L'avenir de la physique n'est pas déterminé. D'ailleurs JP de Gaudemar s'interroge sur l'avenir des disciplines associées. Physique et chimie pourraient être des modules différents, histoire et géo également.

Le cycle Première – Terminale offrirait 16 modules d'enseignements généraux et 16 de spécialisation sur 2 ans. "L'offre de modules serait discutée dans l'établissement, mais aussi au niveau rectoral en référence à une grille nationale". Reprenant une idée émise par X Darcos quelques jours auparavant, JP de Gaudemar a évoqué un module "informatique" qui serait une initiation à la société de la connaissance. "Il s’agirait d’approcher l'informatique au sens de la manière dont elle a transformé la société".

Sur ce cycle, selon le Snes, les enseignements généraux seraient le français, les maths, les deux langues vivantes (5 heures annonce le Snes pour les deux), la philosophie (2 modules) et l'EPS. L'histoire-géographie deviendrait un enseignement de spécialisation.

Extrait d'un article du café pédagogique

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Bienvenue dans l’âge du Pétaoctet .

Pour Chris Anderson *, l’analyse mathématique appliquée aux énormes quantités de données qui vont provenir de nos capteurs, de nos outils qui collectent tous nos comportements, de nos possibilités infinies de stockage, de nos nuages de processeurs, vont transformer les sciences.

Avec suffisamment de données, les chiffres parlent d’eux-mêmes.” prétend-il.

Alors que la méthode scientifique est construite autour d’hypothèses que l’on teste, de modèle et d’expérimentations qui confirment ou infirment les hypothèses théoriques, les données, sans modèles, ne risquent-elles pas de n’être rien d’autre que du bruit ?

Pas si sûr, répond Anderson : avec l’arrivée de données massives, cette approche de la science risque de devenir obsolète.

“L’ère du Pétaoctet nous permet de dire : “la corrélation va suffire”. Nous pouvons désormais analyser les données sans faire des hypothèses sur ce qu’elles vont produire. Nous pouvons jeter les nombres dans le plus grand réseau d’ordinateurs que le monde n’ait jamais vu et laisser les algorithmes trouver les modèles que la science n’arrivait pas à trouver.”

A mon humble avis , Chris Anderson "s'emporte" un peu.

Qu'en pensez-vous ?

* Chris Anderson (1961, Londres) est le rédacteur en chef du magazine américain Wired.Il est l'inventeur de l'expression la Longue traîne . Il est diplômé de physique de l'Université George Washington et a fait de la recherche au laboratoire national de Los Alamos.


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22 septembre 2008

 

Suite de Syracuse (ou de Collatz)

En mathématiques, on appelle suite de Syracuse, une suite d'entiers naturels définie de la manière suivante :

On part d'un nombre entier plus grand que zéro ; s’il est pair, on le divise par 2 ; s’il est impair, on le multiplie par 3 et on ajoute 1. En répétant l’opération, on obtient une suite d'entiers positifs dont chacun ne dépend que de son prédécesseur.

Autrement dit :
pour tout i > 0

- Si Ui est pair alors U i+1 = Ui / 2
- Si Ui est impair alors Ui+1 = 3×Ui + 1

Par exemple, à partir de 14, on construit la suite des nombres : 14, 7, 22, 11, 34, 17, 52, 26, 13, 40, 20, 10, 5, 16, 8, 4, 2, 1, 4, 2… C'est ce qu'on appelle la suite de Syracuse du nombre quatorze.

Après que le nombre 1 a été atteint, la suite des valeurs (1,4,2,1,4,2…) se répète indéfiniment en un cycle de longueur 3, appelé cycle trivial.

Si l'on était parti d'un autre entier, en lui appliquant les mêmes règles, on aurait obtenu une suite de nombres différente. A priori, il serait possible que la suite de Syracuse de certaines valeurs de départ n'atteigne jamais la valeur 1, soit qu'elle aboutisse à un cycle différent du cycle trivial, soit qu'elle diverge vers l'infini. Or, on n'a jamais trouvé d'exemple de suite obtenue suivant les règles données qui n'aboutisse à 1 et, par suite, au cycle trivial.

La conjecture de Syracuse, encore appelée conjecture de Collatz, est l'hypothèse mathématique selon laquelle les suites de Syracuse de tous les nombres strictement positifs atteignent le cycle trivial (1,4,2,1,4,2…)

En dépit de la simplicité de son énoncé, cette conjecture continue de défier les mathématiciens. Paul Erdős a dit à propos de la conjecture de Syracuse : « les mathématiques ne sont pas encore prêtes pour de tels problèmes ».

La conjecture de Collatz a tellement passionné les meilleurs des mathématiciens américains que certains ont soupçonné Collatz d'être un agent du KGB : sa conjecture était en fait l'arme d'une conspiration destinée à saper la vraie recherche mathématique aux Etats Unis.

A l'ère du pétaoctet , je veux dire avec la puissance de calcul fantastique des ordinateurs actuels ,on est capable de vérifier cette conjecture pour des valeurs extrêmement grandes du nombre choisi pour "démarrer" la suite, mais on ne sait toujours pas la démontrer.

Mille milliards d'exemples ne constituent pas une preuve ! (parce qu'ils ne pèsent rien par rapport à l'infinité des cas possibles)

Gare à ceux qui vont conclure à partir de 3 ou 4 exemples dans le prochain DS.

3x+1@home est un projet de recherche distribué qui a pour but de trouver des suites de Collatz qui ont les "temps de vol"(nombre d'étapes pour arriver à 1) les plus longs.
En août on a trouvé le nombre 2.361.235.441.021.745.907.775 dont la suite de Collatz n'arrive à 1 qu'après 2284 étapes.

Exercice à chercher pour le 23 septembre (pour les 1° S)

Dans cette suite de Syracuse particulière , on sait que Un = 1 et U1 = 6444 ;
Que vaut Un-9 ?

Pour visualiser "un vol " de Syracuse , c'est à dire la trajectoire déterminée en joignant les premiers termes d'une suite de Syracuse jusqu'à l'arrivée du premier 1
vous pouvez cliquer ici
Remarque :sur le curseur,à la place de n,lire U1

Voir aussi cette page



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Continent sciences : Les 50 ans de l’IHES

Ecouter l'émission du lundi 22 septembre 2008 dont l'invité est Jean-Pierre Bourguignon , directeur de l’IHES (institut des hautes études scientifiques) , à l'occasion des 50 ans de cette institution.

Fondé en 1958, L’IHES , au sud de Paris, est entièrement dévolu aux mathématiques et à la physique théorique. L’établissement fonctionne selon des règles très originales : ses trois ou quatre membres permanents, nommés à vie, ne sont soumis à aucune autre contrainte que celle d’être présents six mois par an. Le centre accueille, pour des périodes variées, un flux constant de scientifiques du monde entier;ceci a fait dire à Marcel Boiteux, le dernier président : "L'IHÉS est un foyer rayonnant, une ruche et en même temps un monastère où germent des travaux profonds longuement mûris dans le calme".
Cette école ,depuis sa création, a été couronnée par 7 médailles Field (l’équivalent du prix Nobel pour les mathématiques), c’est énorme ! Un grand pays comme l’Allemagne par exemple n’a obtenu en 50 ans qu’une seule médaille Field.
Peu de gens savent que la région parisienne est une véritable
« Mathematic Valley »

L’Ile-de-France accueille en effet plusieurs centaines de chercheurs, issus des pépinières traditionnelles parisiennes que sont l’Ecole polytechnique et l’Ecole normale supérieure, fondées toutes deux sous la Révolution, mais aussi les universités Pierre-et-Marie-Curie (Paris VI), Denis-Diderot (Paris VII) et d’Orsay, ainsi que l’Institut des hautes études scientifiques de Bures-sur-Yvette
qui attire à lui tout seul un nombre impressionnant de scientifiques et de mathématiciens de renommée mondiale

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21 septembre 2008

 

Dico de mathématiques : Collège et CM2 - Stella Baruk

Professeur de mathématiques, chercheur en pédagogie, Stella Baruk a fait de la relation entre langage mathématique et langage courant son cheval de bataille.
Elle est aussi partie en guerre contre les conceptions anti-pédagogiques de l'évaluation, ce qu'elle appelle la "rage évaluative", l'obsession de la note.

Son Dictionnaire, destiné en priorité aux collégiens (mais son succès montre qu'il a touché d'autres lectorats), est le résultat d'une longue expérience... et il attaque de front la grande difficulté : celle du vocabulaire. Racine, cercle, droite, puissance, etc. sont en effet évocateurs de bien d'autres choses que de leurs étroites acceptions mathématiques, ce qui déroute plus d'un amateur, et il importe d'en définir précisément les limites avant de les faire "fonctionner".
Trop d'élèves, pense-t-elle, confondent le sens mathématique des mots avec leur signification usuelle. Et de fâcheuses associations se produisent dans la tête des enfants.
Le double de cinq ? Six, soutenait mordicus un petit, parce que le six "double" le cinq comme une voiture en
"double" une autre…
D'une utilisation simple, son dictionnaire comporte 273 entrées, une introduction, un préambule, un mode d'emploi, de nombreux exercices, des jeux, une table des entrées et des notions, un index des noms propres...

Ci-dessous , un enregistrement d'un débat contradictoire entre Stella Baruk et Jacques Moisan , inspecteur général de mathématiques



Ecoutez






émission du vendredi 12 septembre 2008
L'enseignement des maths à l'école fabrique-t-il des nuls ? En direct et en public du Centre Pompidou


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20 septembre 2008

 

Tanguera

Dernière représentation demain au Châtelet


"Tanguera » s’ouvre sur un bandonéoniste inspiré qui plonge le public dans l’atmosphère tortueuse du tango. Après cet intermède musical joliment interprété, le rideau se lève sur plusieurs personnages déambulant dans le quartier malfamé de la Boca, à Buenos Aires. L’histoire, racontée en trois chansons, prend place en pleine vague d’immigration, au début du XXe siècle. L’héroïne est une jeune française immigrée, Giselle. Cette passionnée de tango va connaître une série d’expériences initiatiques qui vont l’amener à découvrir la vie de bordel et à se perfectionner en danse au contact de deux hommes. Amour, mort, prostitution, rivalité et déception sont autant d’éléments qui vont rythmer les aventures tumultueuses de Giselle."

PS : Le tango , ça ne sert à rien ; j'ai pris un billet quand même .

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19 septembre 2008

 

Stanford Engineering Everywhere

Pour la première fois de son histoire, l'université de Stanford (Californie) met gratuitement à disposition des étudiants et enseignants du monde entier ses cours d'ingénierie les plus populaires. Le programme Stanford Engineering Everywhere (SEE) ouvre l'expérience de Stanford en ligne aux étudiants et professeurs. Tout ce dont vous avez besoin est un ordinateur et une connexion Internet (et la connaissance de la langue anglaise évidemment) .Vous avez accès aux vidéos des cours et aux polycopiés.

Cet automne, SEE inaugure son programme en vous offrant l'un des enseignements les plus populaires à Stanford : son cours en trois parties d'introduction à l'informatique, auquel assiste la majorité des élèves préparant un diplôme à Stanford, en plus de sept autres cours plus spécialisés sur l'intelligence artificielle et l'ingénierie électrique.

Pour le moment une dizaine de cours sont disponibles en informatique, intelligence artificielle et robotique.

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Université Henri Poincaré (Nancy)

Jeudi 18 septembre, la ministre Valérie Pécresse a dévoilé la liste des seize universités qui se sont particulièrement investies dans la mise en place du " plan pour la réussite en licence", la principale nouveauté de la rentrée universitaire :
Aix-Marseille-I, II et III, Bordeaux-I, Dijon, Grenoble-I, La Rochelle, Le Havre, Lille-I, Metz, Nancy-I, Paris-VI et XII, Pau, Poitiers, Toulouse-II ont été cités en exemple .

J'ouvre aujourd'hui une nouvelle rubrique destinée à mieux faire connaître les universités françaises.
A tout seigneur tout honneur, je commencerai par Nancy où j'ai eu la chance de faire mes études.(
il y a quelques dizaines d'années , à une époque où la Lorraine était encore un moteur économique et industriel)

L'
Université Henri-Poincaré * est située à Nancy. Après presque 500 ans d'histoire (création de la première université lorraine en 1572), l'UHP compte de nos jours 18 000 étudiants, 45 laboratoires de recherche, 2500 personnels. L'UHP est présente dans le palmarès mondial des 500 meilleures universités établi par l'Université Jiao Tong de Shanghai. En 2007, elle occupe le 305ème rang au niveau mondial, le 124ème rang au niveau européen et le 13e rang au niveau national.

L'université regroupe 44 laboratoires en lien avec les principaux organismes de recherche nationaux : CNRS, INSERM, INRA et INRIA. Cinq axes d’excellence structurent la recherche à l’UHP :

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18 septembre 2008

 

Question subsidiaire

Trouver 3 carrés parfaits * en progression arithmétique .

A ajouter au devoir à rendre lundi (1°S et 1° STI)

* On appelle carré parfait tout carré d'un entier naturel

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17 septembre 2008

 

C'est parce que ça ne sert à rien que c'est beau .

On peut vivre sans philosophie,sans musique,sans mathématiques,
mais tellement moins bien !
Auteur inconnu
Hier, Missmath a écrit un très bon billet .
Pas mieux !

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Une curieuse propriété.

La séquence des sept entiers consécutifs 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15 a la curieuse propriété que les sommes des chiffres de leurs carrés respectifs 81, 100, 121, 144, 169, 196 et 225 sont elles-mêmes des carrés parfaits : 9, 1, 4, 9, 16, 16 et 9.

Existe-t-il d'autres séquences de 7 nombres entiers consécutifs positifs dont la somme des chiffres de chacun de leurs carrés est elle-même un carré parfait ?

Trouvé sur le site Diophante.fr

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16 septembre 2008

 

Henri Poincaré

"Une théorie est bonne lorsqu'elle est belle"

Henri Poincaré (1854-1912)

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Duplication du carré et maïeutique de Socrate.(message à JFS*)

Etant donné un carré, construire un carré d'aire double.
Le carré donné est AEIH de côté 1. Le carré ABCD est de côté 2;
le carré EFGH, construit sur les milieux de ce carré, réalise la duplication du carré AEIH.





Socrate l'aurait proposé à un esclave,afin de démontrer que la science est en chacun de nous
En vérité, l'esclave se trompa et pensa qu'il suffisait de doubler le côté du carré donné ,ce qui quadruple l'aire initiale.L'esclave propose ensuite de considérer un carré dont le côté est la moyenne arithmétique du côté initial et de son double. Socrate l'amène à trouver que l'aire vaut alors les 9/4 de l'aire initiale. L'esclave arrive à une impasse : il ne peut trouver un nombre solution du problème.

Socrate le guide alors vers la voie géométrique, il reproduit 3 carrés semblables au premier et trace une diagonale. L'esclave poursuit le raisonnement et construit enfin la solution au problème.










En rouge le carré initial
En pointillé, les tracés de Socrate
En bleu, la réponse de l'esclave

D'après Socrate, l'esclave a retrouvé en lui une vérité qu'il possédait ; la démarche employée procède de la maïeutique (
du grec μαιευτικη, par analogie avec le personnage de la mythologie grecque Maïa, qui veillait aux accouchements) technique qui consiste à bien interroger une personne pour lui faire exprimer (accoucher) des connaissances qu'elle n'aurait pas conceptualisées.
*JFS est le regretté maître de philosophie du lycée Jean Moulin, docteur es
maïeutique.

Source : Wikipédia , pour partie.

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15 septembre 2008

 

Epreuve pratique de maths au bac

Lu sur le site letudiant.fr

"Au lycée, les calculatrices sont utilisées dans toutes les filières et se révèlent un précieux secours le jour du bac… Pour mieux évaluer leur utilisation par les candidats, le ministère de l’Éducation nationale envisage la création, à l’horizon 2009, d’une épreuve pratique en mathématiques pour les terminales S. Déjà expérimenté dans une vingtaine de lycées cette année, cet exercice permettrait d’interdire ces "mini-ordinateurs" le jour de l’épreuve théorique et accentuerait leur importance dans les enseignements scientifiques.
...
Près de 600 000 calculatrices graphiques se vendent chaque année. Un record en Europe, dont les premiers satisfaits ne sont pas les professeurs, mais les fabricants.
"

Un des buts de la création de l'épreuve pratique serait-il de booster les ventes des calculatrices ?

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14 septembre 2008

 

Mistrals gagnants - Renaud

Le week-end,place à la musique et pourquoi pas,à la chanson de variétés,si elle est bonne.


"A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants

A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants"
Les Mistrals gagnants était des sucreries que les enfants de la génération de Renaud (dont je suis) achetaient à l'unité . Le bonbon était emballé dans un papier rose. Si la friandise à l'intérieur était verte, on gagnait un autre Mistral gagnant .

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13 septembre 2008

 

Mathématique ou magique ? : L'escalier en spirale de Santa Fe, Nouveau Mexique, U.S.A.

A la fin du XIX° siècle, à Santa-Fé (Nouveau Mexique, Etats-Unis), un charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable.
Cet escalier en colimaçon est un chef d’œuvre, aussi magnifique qu’étonnant. Il fait deux tours complets (2 x 360°) sur lui-même mais il n’y a aucun pilier pour le soutenir ...
il a cependant été utilisé quotidiennement pendant plus de cent ans .
Les
architectes ne comprennent pas comment il a été construit, ni comment il est demeuré en aussi bon état après quasiment un siècle d’utilisation.
Un "mystère" qui attire plus de 250 000 visiteurs chaque année.

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12 septembre 2008

 

Jean-Pierre Bourgignon, mathématicien Christiane Chauviré,philosophe,Jean-Pierre Luminet,astrophysicien

tenteront de répondre à la question " L'univers est-il mathématique ? "
au cours de l'émission " Science publique " aujourd'hui 12 septembre à 14h sur France Culture.

"Un astronome américain, John Barrow, a publié en 1992 un ouvrage intitulé « Pourquoi le monde est-il mathématique ? » dans lequel il s’émerveille de cette incroyable caractéristique qui a conduit Eintein à écrire : « Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible ». John Barrow plagie presque l’inventeur de la relativité générale en commençant son ouvrage par cette phrase : « Le plus mystérieux dans l’Univers, c’est justement qu’il n’y ait pas de mystère » ...
...Les mathématiques permettront-elles de continuer à mettre l’univers en équations aussi simples et magiques qu’E=mC^2 ?
Buteront-elles, au contraire, sur les frontières du chaos, c'est-à-dire sur les phénomènes qui échappent aux règles, aux lois et aux calculs ?
Quel est, au fond, l’objectif de la science : parvenir à tout expliquer dans l’univers ou bien simplement progresser sur un chemin sans fin en une quête infinie d’un savoir toujours inachevé, partiel et imparfait ? "

Ecouter l'émission

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11 septembre 2008

 

LHC : Première victime

Une adolescente indienne s'est suicidée mardi parce qu'elle avait eu peur que l'accélérateur de particules géant mis en route hier annonce la fin du monde, rapporte aujourd'hui la presse locale.

Chayya Lal, âgée de 16 ans et habitante de l'Etat du Madhya Pradesh (centre) s'est donnée la mort après avoir vu des reportages à la télévision selon lesquels l'expérience menée par l'Organisation européenne de recherche nucléaire (Cern) à Genève annonçait l'imminence du "Jugement dernier", selon des journaux indiens.

La jeune fille a apparemment avalé des médicaments mardi ( la veille de l'expérience du Cern) ; elle a été hospitalisée, mais les médecins n'ont pas pu la ranimer.

Source : AFP
11/09/2008

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Pour mieux comprendre ce que cherche le LHC : Cours de physique des particules (par Georges Charpak)

Georges Charpak, physicien au Centre Européen de Recherche Nucléaire (CERN) et prix Nobel de physique en 1992, explique de manière ludique et passionnante les applications de la physique fondamentale face à des lycéens.
Ecouter Georges Charpak

Pour mieux comprendre les fameux trous noirs dont on parle tant ces jours derniers :
"Le destin de l'univers : Trous noirs et énergie sombre"
De Jean-Pierre Luminet .
Le bestiaire de l'astrophysique regorge de créatures étranges, placées sous l'emprise d'une gravité omnipotente ....
... Mais les plus mystérieuses et les plus excitantes d'entre elles sont sans conteste les trous noirs. D'une compacité extrême, parfaitement invisibles s'ils sont nus, ces puits extraordinaires de l'espace-temps deviennent les astres les plus brillants de l'Univers dès lors qu'ils dévorent du gaz, ou même des étoiles entières.


A la recherche du destin de l'Univers, Jean-Pierre Luminet retrace pour nous les grandes étapes de l'évolution cosmique et nous invite à voyager au coeur de l'invisible, sujet dont il s'est fait une spécialité. Ce faisant, il nous dévoile les propriétés extravagantes des trous noirs : maelströms emportant dans leur ronde matière, espace et temps, machines à produire de l'énergie, ordinateurs suprêmes, portes de passage vers d'autres univers.



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10 septembre 2008

 

Pétaoctet

L’octet est une unité de mesure en informatique mesurant la quantité de données. Un octet est lui-même composé de 8 bits, soit 8 chiffres binaires.
1 téraoctet (To)= 1012 octets= 1 000 Go= 1 000 000 000 000 octets
1 pétaoctet (Po)= 1015 octets= 1 000 To= 1 000 000 000 000 000 octets
(tels que définis par IEC 60027-2)
Aujourd'hui 10 septembre, le CERN inaugure le plus puissant accélérateur de particules du monde,le LHC .Cet anneau de 27 km de circonférence, enfoui à 100 m sous terre, qui a mobilisé 5 000 chercheurs et ingénieurs depuis quinze ans et qui a coûté la bagatelle de 3,9 milliards d'euros, doit permettre aux physiciens de percer les ultimes secrets de la matière et de résoudre un certain nombre de casse-tête sur lesquels ils buttent depuis des décennies.
Lorsque le LHC aura atteint sa vitesse de croisière, sans doute début 2009, les expériences scientifiques menées à bien seront à l'origine d'un pétaoctet de données chaque seconde... Après plusieurs nettoyages successifs afin de ne conserver que les données utiles, il en restera encore près de 1 Go par seconde. « L'équivalent d'un DVD toutes les cinq secondes »
A raison de 100 jours de fonctionnement environ par an, cela représente presque 9 Pétaoctets de données auxquelles il faut ajouter les informations de simulation. Ce sont donc 15 millions de milliards d'octets qui sortiront chaque année des essais du LHC ,soit l'équivalent d'une pile de cédéroms de 20 km de haut !
Les quantités astronomiques d'informations que les scientifiques devront étudier sont distribuées sur différents systèmes pour être stockées et prétraitées.
L'infrastructure serveur compte trois niveaux. Le premier, installé au Cern, stocke l'ensemble des informations sur disque et sur bande magnétique (5 Pétaoctets de capacité de stockage sur disque et 16 Pétaoctets sur bande). Onze autres centres informatiques dans le monde constituent le deuxième niveau (sept en Europe dont un à Lyon, deux aux Etats-Unis, un au Canada et un à Taïwan). Chacun obtient une copie des données et des métadonnées associées (calibrage, conditions de l'expérience, etc.). Enfin, plus d'une centaine de centres distribués viennent en troisième niveau (dont un à Orsay, un à Marseille, un à Nantes, un à Clermont-Ferrand, etc.)
Rien que pour cela , l'expérience réalisée au CERN est unique:
C'est une informatique monumentale qui se cache derrière l'accélérateur de particules du CERN.
Quatre grandes missions ont été confiées au LHC:
Trouver le boson de Higgs.
Explorer la supersymétrie.
Percer le mystère de la matière et de l'antimatière.
Recréer les conditions qui prévalaient dans les millièmes de seconde qui ont immédiatement suivi le big bang.
Machine unique au monde, le LHC résulte d’une coopération sans égale par le nombre de scientifiques, mais aussi de pays impliqués. Ils viennent de 580 institutions et de 85 nationalités. C’est la première fois - mais probablement pas la dernière - que toutes les forces humaines et financières de la planète consacrées à l’avancée de l’exploration de l’infiniment petit sont concentrées en un seul lieu et instrument.
Et ce lieu se situe en Europe.

Pourtant, jusqu’aux années 80, Etats-Unis, Russie et Europe étaient en compétition pour construire les accélérateurs de particules les plus puissants.
Jusqu’en 1993, les Américains ont mené un projet concurrent du LHC, dont la construction avait commencé au Texas.

Mais l’Europe a surclassé l’Amérique .
Vive l'Europe !



Source : lemondeinformatique.fr (pour partie)

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09 septembre 2008

 

Fin du blog demain 10 septembre.


"Fin du Globe" implique " Fin du Blog "
ou par contraposée :
"Continuation du Blog " implique " Continuation du Globe"
On verra bien demain !
J'ai confiance. (bien que ce soit un peu trou blant)

Demain , au LHC ,un anneau d'une circonférence de 27 km refroidi à -271,3°C commence une expérience sans précédent dont un des buts est de détecter la brique ultime de la structure fondamentale de la matière, une particule appelée boson de Higgs, dont l'existence est prédite par la théorie physique depuis plus de 40 ans sans avoir jamais pu être observée.

Des chercheurs européens réunis autour du théoricien allemand du chaos Otto Rössler avaient déposé une plainte sur ce qu'ils considèrent comme un risque de fin du monde ( ils craignent la formation de trous noirs) devant la Cour européenne des droits de l'Homme, qui les a déboutés le 29 août.

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Sagrada Familia


A l'intérieur de la Sagrada Familia en construction depuis plus d'un siècle à Barcelone : plafond en brique épousant les formes de paraboloïdes hyperboliques
(quadrique surnommée selle de cheval)

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08 septembre 2008

 

" Why Blog ? "

Bruno Kostrzewa , auteur de l'excellent Blog à Maths , m'invite à participer à la chaîne "Why Blog" en répondant à la question :
"Pourquoi tenir un blog , en tant que scientifique ?"
Bien que je ne me classe pas du tout parmi les scientifiques d'une part et que je me surveille beaucoup pour ne pas sombrer dans les eaux troubles du narcissisme d'autre part (encore un paradoxe), je vais tout de même apporter quelques éléments de réponse (parce que je ne souhaite pas casser la chaîne).
Voilà , c'est tout simple , vous saurez absolument tout en lisant ce qui suit :


1. Commment vous est venue l'idée de votre blog ?
J'ai commencé en 2005 par créer le site ABCMaths à des fins pédagogiques dans le but de l'utiliser en classe ; au fur et à mesure de mes recherches internet , le site ABCMaths fut atteint d'une hypertrophie de liens , tous intéressants mais en surabondance .
D'où l'idée du blog destiné au départ à classer mes liens et puis je me suis
" pris au jeu "

2. A qui s'adresse votre blog ? Quel est son but ?
Au départ , il était fait pour moi , ainsi que je viens de l'expliquer ; puis , constatant que quelque élèves (et collègues) le visitaient régulièrement , cela ma encouragé à le développer et à répondre davantage à un souci de vulgarisation afin d'atteindre un plus large public

3. Quel aspect des maths privilégiez-vous (histoire, aspect ludique, théorie, etc.) ?
Je crois qu'il faut à la fois des articles récréatifs et d'autres plus sérieux ;
j'essaie d'introduire un peu d'histoire des mathématiques car je déplore que l'histoire des sciences en général soit totalement ignorée et pire, malmenée par les programmes scolaires.
D'autre part, les mathématiciens contemporains et en particulier l’école française de mathématiques , issue d’une longue tradition et occupant l’une des toutes premières places dans le monde, sont injustement méconnus du grand public , à mon sens .
Je tente , modestement , de réparer cette injustice.

4. Quel est votre intérêt personnel à publier un blog ?
Cela me distrait de certaines " routines " , c'est tout.

5. Quel intérêt vos élèves y trouvent-ils ? Le regardent-ils ?
Quelque élèves,les plus curieux au bon sens du terme,consultent mon blog régulièrement et c'est déjà très bien ;
La majorité des visiteurs réguliers sont des adultes
(profs,étudiants,élèves ingénieurs mais pas seulement)

Voici 3 blogs à qui je propose de continuer la chaîne :

Les indispensables mathématiques et physiques
Les aventures du mathématicien fou
Maths en trans


PS:
Je suis un peu frustré de ne pas pouvoir citer mon blog préféré : Il est déjà dans la chaîne .


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Entraînement au calcul mental

On ne peut pas apprendre les mathématiques sans un minimum de capacités de calcul mental.
Si vous n'êtes pas très performant , il est encore temps de vous entraîner.

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07 septembre 2008

 

Première édition du Festival Cinémascience


Du 18 au 26 octobre, le CNRS, la ville de Bordeaux et la Région Aquitaine mettront à l’honneur la science, le cinéma et l’imaginaire. Dédiée au plus grand nombre, la première édition du Festival Cinémascience déclinera les formes multiples que la recherche scientifique explore au regard de films de fiction venus du monde entier, certains encore inédits en salles, d’autres à redécouvrir.

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06 septembre 2008

 

Les maths, la matière préférée des jeunes...

... québécois .
D'après un article très sérieux publié par Louise Leduc aujourd'hui sur http://www.cyberpresse.ca

Extrait :
Contre toute attente, les mathématiques arrivent à égalité avec l'éducation physique quand on demande aux élèves québécois du secondaire d'identifier leur matière préférée: 23,1% des jeunes interviewés préfèrent cette matière, et 23%, l'éducation physique.
C'est cependant le jeu des moyennes garçons/filles qui fait pencher la balance, puisque plus du tiers (34%) des garçons ont dit préférer l'éducation physique et 28% des filles, les arts.

Si les jeunes sondés disent aimer les mathématiques, les autres sciences (physique, biologie, chimie et écologie) ont nettement moins la cote. Seulement 7,7% des élèves ont choisi cette réponse.

P.S
Je vais demander ma mutation pour le Québec dès l'année prochaine !


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Binaire ou non binaire.

"There are 10 types of people in the world:
those who understand binary and those who don’t"

(Auteur inconnu)

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04 septembre 2008

 

Test de rentrée pour les secondes .

Comment obtenir 24 en utilisant une fois et une seule les nombres 5, 5, 5 et 1 ?
Les seule opérations autorisées sont addition, soustraction, multiplication et division.

(Si vous trouvez la réponse en moins de 10 minutes ,vous pouvez faire votre première semaine de rentrée calme et détendu)

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Vidéos de quelques exercices de l'épreuve pratique traités avec Carmetal.

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02 septembre 2008

 

Epreuve pratique de mathématiques au baccalauréat: L'académie de Strasbourg annonce la généralisation de l'expérimentation à tous les lycées

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