04 juin 2008

 

Classes préparatoires aux grandes écoles.

Au XVIIIe siècle, les premiers concours aux grandes écoles étaient destinés au recrutement de militaires et d'ingénieurs du roi. Pour s'y présenter, il fallait justifier d'une ascendance noble. Trois cents ans plus tard, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) sont ouvertes à tous. En théorie.

Le profil de l'élève de prépa demeure très uniforme: une majorité d'enfants de cadres ou d'enseignants ayant passé un bac scientifique, obtenu, à 80%, avec mention. Un rapport sénatorial rendu public en septembre dernier, évoque même une interruption de la démocratisation à partir des années 1980.

Dans le choix des établissements aussi, la reproduction est à l'œuvre. Dans les prépas scientifiques maths-physique, les mêmes établissements se partagent les quatre premières places depuis sept ans: Sainte-Geneviève et Hoche, à Versailles, Henri-IV et Louis-le-Grand, dans la capitale, sont toujours sur le podium, à des places variables.
Paradoxalement,certains lycées peinent à remplir leurs classes. Faute de candidatures, entre 3000 et 4000 places sont restées vacantes à la rentrée passée. «Les élèves croient maintenant qu'ils peuvent tous accéder aux prépas les plus prestigieuses et en oublient de postuler dans les lycées proches de chez eux!

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