24 mars 2009
Nouveaux programmes de maths en seconde : Un point de vue (parmi d'autres)
Un texte de Rudolf Bkouche (professeur émérite de l'Irem Lille, CII Géométrie).
Un programme hâtif
"Il fallait faire vite. La réforme du programme de troisième, en particulier les allégements, imposaient de réécrire les programmes de seconde, comme il faudra l’an prochain réécrire les programmes de première en tenant compte des programmes de seconde et ainsi de suite. Aucune vision globale dans ces programmes ; on fabrique au fur et à mesure et on doit tenir compte des contraintes imposées par le programme de l’année précédente. On peut alors énoncer quelques principes généraux qui ne signifient rien. Ainsi le paragraphe intitulé « objectif général » que nous reprenons en détail... "
lire la suite de l’article dans le document PDF ci-dessous
Note de Guy Marion :
Rudolf Bkouche affirme qu'il fallait faire vite ; mais c'est justement ce que je ne comprends pas ! Les programmes de l'année prochaine sont transitoires puisque les nouveaux horaires ne s'appliqueront qu'à la rentrée 2010.Ne pourrait-on pas ,au moins conserver le calcul vectoriel , tout en introduisant un peu de probas et statistiques lors de cette année intermédiaire ? (l'horaire le permet )
Libellés : Infos et actualités, Messages aux collègues
Comments:
Links to this post:
<< Home
Je ne sais pas d'où vient la faute, mais [ligne 2 de la citation] "... comme il faudra l'AN prochain ...".
Sinon, un programme fait en vitesse ne sera jamais bon, il faut prendre le temps de la réflexion et de la concertation avec les professeurs de lycée (et d'études supérieures qui récupèrent des élèves avec un bagage de plus en plus léger).
Sinon, un programme fait en vitesse ne sera jamais bon, il faut prendre le temps de la réflexion et de la concertation avec les professeurs de lycée (et d'études supérieures qui récupèrent des élèves avec un bagage de plus en plus léger).
La faute d'orthographe(qui ne venait pas de moi) a été corrigée ; merci de l'avoir signalée .
Ce que je ne comprends pas dans cette histoire,c'est justement qu'il n'y a pas "le feu au lac"si je puis dire ,puisque l'année prochaine,on continue de bénéficier de l'horaire actuel non réduit.
Ce que je ne comprends pas dans cette histoire,c'est justement qu'il n'y a pas "le feu au lac"si je puis dire ,puisque l'année prochaine,on continue de bénéficier de l'horaire actuel non réduit.
Bonsoir,
Pour ma part, ce que ne comprend pas c'est cette volonté à vouloir faire du "tout, tout de suite", "vite fait, mal fait".
En effet, le but d'un programme de Lycée est d'être dans la continuité du programme du collège, certes. Mais est-ce son véritable but premier? Ou y a-t-il d'autres buts aux programmes du lycée?
Pour ma part c'est les programme sont construit de façon croissante, cela n'a aucun intérêt formateur ni pour l'enseignant ni pour l'élève. Je sais que j'y vais un peu fort en disant cela mais regardons de plus près si vous le voulez bien.
"A quoi sert les maths?" Missmaths a tenté d'y répondre sur son blog et bon nombre de professeurs de maths se sont confrontés à cette question un jour ou l'autre. Alors, que répondre à cette question face aux programmes:
"A quoi sert un programme de maths?"
A être dans la ligné de l'année précédente et faire la passerelle avec l'année suivante. Or le constat est frappant, le lien avec l'année suivante n'est pas fait vu que le programme de l'année suivante ici changera. Donc quel utilité à un programme concrètement?
Former les jeunes pour leur avenir ou les cantonner dans leur cursus de façon à ce qu'il face ne soit pas trop dure et surtout leur plaisent par rapport au programme précédent?
Je ne pense pas que c'est un but en soi. En effet, le programme de maths est fait de la 6ème à la Terminale mais c'est tout le soucis car si les connection entre les classes sont justes la connexion avec la réelle difficulté des mathématique pour accéder à l'ingénierie, l'informatique, l'optique, la biologie, la physique, la chimie, la recherche, ... est tout autre car on a un programme qui est construit dans le seul but de ne pas perdre les élèves et de les complèrent dans leur ignorance. A croire qu'il ne sont capable de rien, on en fait des ânes! (Désolé pour mes propos mais hélas c'est vrai).
Alors que faire? Faire un programme qui leur plaise mais en plus soit en lien avec la vie réelle. C'est déjà mieux comme idée mais que faire? de l'Algorithmique? Des Proba? Des Stat? de l'algèbre? de l'Analyse? De la résolution numérique? De la théorie? Je n'ai pas la réponse à celà.
Mais réfléchissons deux minutes. Le pont de Millau a été construit par plusieurs corps de métier dont des ingénieur et des architectes. Comment croire former des futurs architecte en faisant constamment baisser le niveau mathématique du collège et du lycée? Tout ceci en clamant le fait que les mathématiques actuelles sont dépassées et obsolètes. Je veux bien que les mathématiques sont vieilles c'est un fait mais pourquoi changer des vérités théoriques sous prétexte qu'aujourd'hui il y a des sondage partout et qu'il faut savoir les lire? Vous croyez que cela changera quelque chose pour savoir lire un diagramme d'avoir fait des maths? Je ne pense pas tout comme la philosophie ne permettra pas à grand monde d'avoir un retour sur soi et une meilleur démarche argumentative. Par contre, les bases seront au moins posée, n'est-ce pas ce qui est nécessaire à la construction d'un enfant, de poser les bases?
Alors pourquoi ne pas vouloir poser des bases solides sans tenir compte de leur difficulté mais simplement de leur obligation future pour des élèves qui seront dans la vie confrontés à des mathématiques et encore plus celles et ceux qui voudront prendre la voie scientifique que ce soit biologique, physique, chimique ou mathématiques voire philosophique (ça se discute mais la philosophie est soit la maîtresse de toutes les sciences soit une science en elle-même).
Le but n'est pas que tout le monde y arrive forcément de façon simple mais que ceux qui veulent y arriver peuvent le faire sans se heurté à un mur post-bac. après, sans vouloir mettre un argument obsolète mais à une époque, quelques personnes nous disaient qu'il serait bon d'enseigner de l'anglais dès le primaire car les enfant sont plus apte à assimiler une nouvelle langue. Pourquoi maintenant croire que nos enfants ne seront pas capables d'apprendre le langage des mathématiques théorique sous prétexte qu'il s'agisse de mathématiques? C'est une langue comme une autre (malgré les dires de certains, cela s'apprend bel et bien, lire des mathématiques n'est as aisé). Et cela éviterait la désertification de la fillière scientifique et baisserait le taux d'échec en classe de mathématiques c'est une évidence mais encore faut-il convaincre les hautes sphères je pense.
Qu'en pensez-vous?
Enregistrer un commentaire
Pour ma part, ce que ne comprend pas c'est cette volonté à vouloir faire du "tout, tout de suite", "vite fait, mal fait".
En effet, le but d'un programme de Lycée est d'être dans la continuité du programme du collège, certes. Mais est-ce son véritable but premier? Ou y a-t-il d'autres buts aux programmes du lycée?
Pour ma part c'est les programme sont construit de façon croissante, cela n'a aucun intérêt formateur ni pour l'enseignant ni pour l'élève. Je sais que j'y vais un peu fort en disant cela mais regardons de plus près si vous le voulez bien.
"A quoi sert les maths?" Missmaths a tenté d'y répondre sur son blog et bon nombre de professeurs de maths se sont confrontés à cette question un jour ou l'autre. Alors, que répondre à cette question face aux programmes:
"A quoi sert un programme de maths?"
A être dans la ligné de l'année précédente et faire la passerelle avec l'année suivante. Or le constat est frappant, le lien avec l'année suivante n'est pas fait vu que le programme de l'année suivante ici changera. Donc quel utilité à un programme concrètement?
Former les jeunes pour leur avenir ou les cantonner dans leur cursus de façon à ce qu'il face ne soit pas trop dure et surtout leur plaisent par rapport au programme précédent?
Je ne pense pas que c'est un but en soi. En effet, le programme de maths est fait de la 6ème à la Terminale mais c'est tout le soucis car si les connection entre les classes sont justes la connexion avec la réelle difficulté des mathématique pour accéder à l'ingénierie, l'informatique, l'optique, la biologie, la physique, la chimie, la recherche, ... est tout autre car on a un programme qui est construit dans le seul but de ne pas perdre les élèves et de les complèrent dans leur ignorance. A croire qu'il ne sont capable de rien, on en fait des ânes! (Désolé pour mes propos mais hélas c'est vrai).
Alors que faire? Faire un programme qui leur plaise mais en plus soit en lien avec la vie réelle. C'est déjà mieux comme idée mais que faire? de l'Algorithmique? Des Proba? Des Stat? de l'algèbre? de l'Analyse? De la résolution numérique? De la théorie? Je n'ai pas la réponse à celà.
Mais réfléchissons deux minutes. Le pont de Millau a été construit par plusieurs corps de métier dont des ingénieur et des architectes. Comment croire former des futurs architecte en faisant constamment baisser le niveau mathématique du collège et du lycée? Tout ceci en clamant le fait que les mathématiques actuelles sont dépassées et obsolètes. Je veux bien que les mathématiques sont vieilles c'est un fait mais pourquoi changer des vérités théoriques sous prétexte qu'aujourd'hui il y a des sondage partout et qu'il faut savoir les lire? Vous croyez que cela changera quelque chose pour savoir lire un diagramme d'avoir fait des maths? Je ne pense pas tout comme la philosophie ne permettra pas à grand monde d'avoir un retour sur soi et une meilleur démarche argumentative. Par contre, les bases seront au moins posée, n'est-ce pas ce qui est nécessaire à la construction d'un enfant, de poser les bases?
Alors pourquoi ne pas vouloir poser des bases solides sans tenir compte de leur difficulté mais simplement de leur obligation future pour des élèves qui seront dans la vie confrontés à des mathématiques et encore plus celles et ceux qui voudront prendre la voie scientifique que ce soit biologique, physique, chimique ou mathématiques voire philosophique (ça se discute mais la philosophie est soit la maîtresse de toutes les sciences soit une science en elle-même).
Le but n'est pas que tout le monde y arrive forcément de façon simple mais que ceux qui veulent y arriver peuvent le faire sans se heurté à un mur post-bac. après, sans vouloir mettre un argument obsolète mais à une époque, quelques personnes nous disaient qu'il serait bon d'enseigner de l'anglais dès le primaire car les enfant sont plus apte à assimiler une nouvelle langue. Pourquoi maintenant croire que nos enfants ne seront pas capables d'apprendre le langage des mathématiques théorique sous prétexte qu'il s'agisse de mathématiques? C'est une langue comme une autre (malgré les dires de certains, cela s'apprend bel et bien, lire des mathématiques n'est as aisé). Et cela éviterait la désertification de la fillière scientifique et baisserait le taux d'échec en classe de mathématiques c'est une évidence mais encore faut-il convaincre les hautes sphères je pense.
Qu'en pensez-vous?
Links to this post:
<< Home