30 mars 2009
Qui est-ce ?
1) Mathématicien contemporain né à Berlin,il a fêté son 81° anniversaire la semaine dernière ,près de Montpellier,où il vit isolé depuis bientôt 20 ans .
2) En 1966, il obtient la médaille Fields,mais il refuse de se rendre à Moscou pour la recevoir.
3) En 1988,il annonce qu'il refuse le Prix Crafoord,ainsi que les 270 000 dollars qui lui sont associés en justifiant son refus par la dérive de la "science officielle.Il prend sa retraite.
4) Les spécialistes le considèrent comme l'un des plus grands génies des mathématiques de tous les temps .
5) Sa collaboration avec Serre (médaille Fields 1954) et Dieudonné donnera naissance aux huit premiers volumes des "Éléments de la géométrie algébrique".
Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques
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Il est l'origine de la notion de schéma.
Les schémas généralisent les variétés algébriques habituelles. Comme exemple de variété algébrique : une droite, une parabole, sont des variétés algébriques (d'ailleurs isomorphes sauf erreur). Ce sont même des courbes algébriques, donc des variétés algébriques de dimension 1.
Pour expliquer les schémas très simplement (trop) : disons que la variété définie par l'équation x+y=0 (une droite bien sûr) est la même que celle définie par l'équation (x+y)^2=0. Dans le cadres des schémas, on a là deux schémas différents : le premier est une droite, le second une droite double, et ce n'est pas pareil du tout. Sur un dessin, le second se représente comme une droite plus épaisse que la première !
(une référence possible : Eisenbud-Harris, the Geometry of Schemes)
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Les schémas généralisent les variétés algébriques habituelles. Comme exemple de variété algébrique : une droite, une parabole, sont des variétés algébriques (d'ailleurs isomorphes sauf erreur). Ce sont même des courbes algébriques, donc des variétés algébriques de dimension 1.
Pour expliquer les schémas très simplement (trop) : disons que la variété définie par l'équation x+y=0 (une droite bien sûr) est la même que celle définie par l'équation (x+y)^2=0. Dans le cadres des schémas, on a là deux schémas différents : le premier est une droite, le second une droite double, et ce n'est pas pareil du tout. Sur un dessin, le second se représente comme une droite plus épaisse que la première !
(une référence possible : Eisenbud-Harris, the Geometry of Schemes)
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