25 avril 2009
Classé X : les petits secrets des classes prépa

Un livre de Teodor Limann
Editeur : Editions La Découverte (avril 2009 - 137 pages)
Présentation de l'éditeur :
Maths sup, Maths spé, Polytechnique : c'est le chemin de l'élite. Mais les bacheliers qui s'engagent dans cette voie savent-ils ce qui les attend ? La journée de travail du taupin commence à 8 heures, finit à minuit ; la vie, l'actualité et le bruit du monde s'arrêtent à la porte de sa classe ; la réussite aux concours est une question de vie ou de mort ; les épreuves sont des batailles ambiguës dont on ressort à chaque fois mi-vainqueur et mi-vaincu. Leur succession finit par façonner une véritable technique, accrocheuse, productive et maîtrisée, un art du devoir en temps limité. Ainsi se forment les bêtes à concours. Certains deviennent brutalement taciturnes, insomniaques, obsessionnels. Si la plupart ont la bosse des maths en arrivant, tous repartent avec un traumatisme crânien. " Mon cerveau a vomi ce qui lui a été inculqué, si bien que je serais aujourd'hui incapable de donner des cours en première année de fac. Lorsque je m'oblige parfois à exhumer de vieilles formules, c'est avec peine, et plein du sentiment étrange et douloureux que cet élève n'était pas moi. " Quel impératif national justifie qu'une partie de la jeunesse se mutile en sacrifiant ses meilleures années ? Comment ceux qui ont été ainsi formés affrontent-ils le monde du travail et s'y comportent-ils ?
Libellés : Infos et actualités ; en librairie
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Bizarre j'ai déjà vu un livre similaire sur votre blog M. Marion, je me trompe?
Pour ma part, je pense que tout dépend de la prépas où on va et que la réputation des prépas est une belle farce en fait. Car même si le travail y est énorme, je suis pour ma part sorti de prépas ni névrosé ni au bord de l'hôpital psychiatrique. J'étais tout à fait capable d'aider des personne de première année de faculté et aujourd'hui encore.
Ce qui est "marrant" c'est qu'on ne parle que de polytechnique lorsqu'on parle de prépas mais heureusement tout le monde ne fait pas polytechnique et ce n'est pas le but de tous les élèves et de loin même pour des raisons diverse et varier.
Lorsque je suis arrivé en classe de seconde, j'ai commencé à avoir des écho de la réputation de classe prépas à vous en dégoûter avant même d'y rentrer un peu comme cette extrait et n'ayant pas la faculté de juger sans connaître j'ai tenté l'aventure et les professeurs sont sympathique et intéressant tout comme la solidarité au sein des classes existent belle et bien malgré tout ce qu'on peut dire des classes prépas. ET d'ailleurs heureusement qu'elle existe dans bon nombre de prépas sinon, il serait quasiment invivable de faire prépas (ce qui est le cas dans les prépas où elle est inexistante et que seul le concours compte). Après c'est une aventure humaine autant qu'intellectuel, on remet en place la valeur de l'échec ce qui est une bonne chose pour connaître ces propres limites et ces propres motivations.
Après je trouve qu'on donne une image négative des prépas juste pour le plaisir de dire que le côté sélectif est une idiotie, après je me trompe peut-être mais c'est bizarre tout de même de vouloir dégoûté les élèves avant même qu'il fasse leur propre expérience tout cela pour gagné de l'argent en rédigeant des livres qui ont vocation à donner une version traumatisante d'une prépas (dont vous ne cité pas le nom d'ailleurs) en généralisant à toutes les prépas sous prétexte qu'il faut éviter au élèves d'échouer ou d'être confronté à la réalité de leur niveau.
Qu'en pensez-vous vu que vous mettez ce billet vous devez avoir une opinion sur la question. Êtes-vous passé par prépas aussi et avez-vous eu le même bilan que cette extrait de livre?
Pour ma part, je pense que tout dépend de la prépas où on va et que la réputation des prépas est une belle farce en fait. Car même si le travail y est énorme, je suis pour ma part sorti de prépas ni névrosé ni au bord de l'hôpital psychiatrique. J'étais tout à fait capable d'aider des personne de première année de faculté et aujourd'hui encore.
Ce qui est "marrant" c'est qu'on ne parle que de polytechnique lorsqu'on parle de prépas mais heureusement tout le monde ne fait pas polytechnique et ce n'est pas le but de tous les élèves et de loin même pour des raisons diverse et varier.
Lorsque je suis arrivé en classe de seconde, j'ai commencé à avoir des écho de la réputation de classe prépas à vous en dégoûter avant même d'y rentrer un peu comme cette extrait et n'ayant pas la faculté de juger sans connaître j'ai tenté l'aventure et les professeurs sont sympathique et intéressant tout comme la solidarité au sein des classes existent belle et bien malgré tout ce qu'on peut dire des classes prépas. ET d'ailleurs heureusement qu'elle existe dans bon nombre de prépas sinon, il serait quasiment invivable de faire prépas (ce qui est le cas dans les prépas où elle est inexistante et que seul le concours compte). Après c'est une aventure humaine autant qu'intellectuel, on remet en place la valeur de l'échec ce qui est une bonne chose pour connaître ces propres limites et ces propres motivations.
Après je trouve qu'on donne une image négative des prépas juste pour le plaisir de dire que le côté sélectif est une idiotie, après je me trompe peut-être mais c'est bizarre tout de même de vouloir dégoûté les élèves avant même qu'il fasse leur propre expérience tout cela pour gagné de l'argent en rédigeant des livres qui ont vocation à donner une version traumatisante d'une prépas (dont vous ne cité pas le nom d'ailleurs) en généralisant à toutes les prépas sous prétexte qu'il faut éviter au élèves d'échouer ou d'être confronté à la réalité de leur niveau.
Qu'en pensez-vous vu que vous mettez ce billet vous devez avoir une opinion sur la question. Êtes-vous passé par prépas aussi et avez-vous eu le même bilan que cette extrait de livre?
Vous avez raison,aujourd'hui,il y a prépa et prépa.J'y suis passé,effectivement sans être vraiment traumatisé,mais je m'en souviens,c'était pourtant il y a bientôt 40 ans.Mes deux enfants aussi et dans des lycées parisiens où sont scolarisés les meilleurs étudiants de France;enfin,pour ne rien vous cacher,mon épouse enseigne en prépa.
Dans certaines prépas,la compétition est très dure(le livre cité n'invente rien) et d'autant plus que certains y sont admis sans être vraiment conscients de ce qui les attend et surtout sans avoir été confrontés auparavant à des épreuves très sélectives.
Avec la réforme du programme de seconde ,je crains que les marches à gravir soient de plus en plus brutales...
Mon blog est lieu d'information.
Dans certaines prépas,la compétition est très dure(le livre cité n'invente rien) et d'autant plus que certains y sont admis sans être vraiment conscients de ce qui les attend et surtout sans avoir été confrontés auparavant à des épreuves très sélectives.
Avec la réforme du programme de seconde ,je crains que les marches à gravir soient de plus en plus brutales...
Mon blog est lieu d'information.
Vu comme cela je comprend mieux vos craintes en effet.
Pour ma part je craint aussi ces changements de fond vu que les marches s'élèvent de plus en plus et avec l'approbation presque de la hiérarchie (sauf s'ils n'en sont pas conscients mais là ça serait vraiment énorme).
Pour ma part je ne suis pas passer par les grande prépas parisiennes ce qui explique peut-être le manque de compréhension car j'ai vraiment de très bons souvenirs. J'étais à la prépas qu'on surnomme Châto sur Rennes.
En tout cas je comprend vraiment mieux vos crainte car vu qu'on est en train de leurrer les élèves sur leur niveau en S, la marche est haute c'est une évidence vu que je l'ai vécu (j'étais dans "les derniers" de classe en venant des premier de Term en maths) et c'est là qu'est le soucis en effet.
Dommage que vous ne commentiez pas plus vos article car je trouve votre vision très enrichissante pour ma part.
Bonne continuation et n'arrêtez pas de nous informer ou de nous faire réfléchir c'est vraiment très intéressant. D'ailleurs j'aimerai avoir votre avis sur la chasse aux trésors de mon site si un jour vous trouver du temps d'y jeter un coup d'oeil vos critiques m'intéressent en tout cas.
Cordialement,
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Pour ma part je craint aussi ces changements de fond vu que les marches s'élèvent de plus en plus et avec l'approbation presque de la hiérarchie (sauf s'ils n'en sont pas conscients mais là ça serait vraiment énorme).
Pour ma part je ne suis pas passer par les grande prépas parisiennes ce qui explique peut-être le manque de compréhension car j'ai vraiment de très bons souvenirs. J'étais à la prépas qu'on surnomme Châto sur Rennes.
En tout cas je comprend vraiment mieux vos crainte car vu qu'on est en train de leurrer les élèves sur leur niveau en S, la marche est haute c'est une évidence vu que je l'ai vécu (j'étais dans "les derniers" de classe en venant des premier de Term en maths) et c'est là qu'est le soucis en effet.
Dommage que vous ne commentiez pas plus vos article car je trouve votre vision très enrichissante pour ma part.
Bonne continuation et n'arrêtez pas de nous informer ou de nous faire réfléchir c'est vraiment très intéressant. D'ailleurs j'aimerai avoir votre avis sur la chasse aux trésors de mon site si un jour vous trouver du temps d'y jeter un coup d'oeil vos critiques m'intéressent en tout cas.
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