19 octobre 2009

 

Tice et mathématiques : Réflexions d'Olivier Leguay,prof de maths et blogueur prolifique .

tice et mathématiques

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Comments:
Je pense que ce cher monsieur aussi respectable soit-il se fourvoie lourdement dans deux parti de son texte:

- Il pense que d'ici quelque temps la représentation des notion seront d'abord numérique (et donc virtuelle) avant d'être réelle.

Alors que nous vivons avant tout dans le réel justement. Je n'ai pas encore mangé de pomme virtuel ne lui en déplaise.

- Il pense que le fait que tout soit accessible par internet c'est à dire que toutes connaissances soient accessibles via le virtuel, cela poserait un problème d'attente des élèves qui se poserait la question de savoir pourquoi ont leur demande de connaître les identités remarquables alors qu'ils peuvent trouver par eux-mêmes la formule via wikipédia par exemple.

Or si mes souvenir restent bons (je suis jeune mais sait-on jamais lorsque je lis ce genre de réflexion, j'ai quelque doute sur ma faculté de réflexion), n'y a-t-il pas une myriade de livre donnant déjà toute ses formules et toutes la théorie mathématiques accessible en directe via une bibliothèque (gratuite !!! par rapport à un ordinateur payant avec l'abonnement à internet de surcroît!). Or je doute du fait que l'homme c'est un jour dit qu'il ne fallait plus enseigner à nos têtes blondes les identités remarquables par exemple car ils n'avaient qu'à ouvrir un livre élémentaire pour en trouver la formule. De plus si on pousse le vice jusqu'au bout, dans le supérieur tout est totalement accessible via live interposé par conséquent à quoi servent tous les professeurs de l'enseignement supérieur et l'idée même d'un enseignement supérieur s'il suffisait justement d'ouvrir un livre et d'apprendre par coeur les théorème et les théories existantes?

En conclusion, le texte que j'ai sous les yeux est une non-réflexion pour ma part c'est à dire qu'il s'agit d'une réflexion dépourvu de toute logique qu'elle soit mathématiques ou philosophique (il s'agit de la même mais bon, au moins tout le monde est content lorsqu'on fait la différence entre maths et littéraire).

En gros, la thèse de ce monsieur repose simplement sur le fait qu'aujourd'hui sous prétexte que tout est accessible via le net c'est à dire un téléphone portable (voyons un poil dans l 'avenir même si c'est grandement déjà le cas) il n'y aurai donc plus aucune raison de ne pas utiliser cette banque de donner pour enseigner que ce soit les mathématiques ou d'autre matière. Car sauf erreur, il parle de TIC dans son cadre large et non restreint aux mathématiques. Il construit d'ailleurs de manière assez rhétorique une gigantesque bulle dans laquelle il enferme les enfants de façon individuel (le contacte humain ne servant plus vu que l'expérience humaine est accessible sur le net (je rappelle que des livres autobiographique ou philosophique ou issu de la psychanalyse donne déjà des expérience humaine en accès gratuit)) et cette bulle est d'autant plus intéressante et géniale qu'elle permet d'être autogestionnaire de son savoir et de ses plaisirs via le virtuel.

Pour ma part, je vais faire un raccourcit énorme de sa thèse mais bon, je l'assume après tout, je dirai qu'elle se résume à ceci:

"Création d'être virtuellement réel"

A votre réflexion!


Ce qui est omis dans sa réflexion qui lu sans trop se poser de question se tiens sans problème, c'est l'idée même qu'un humain qui naît n'a ni le savoir ni l'ambition d'apprendre. ET là, où se pose réellement le soucis c'est que cet humain n'est pas forcément capable de conjecturer des hypothèse qu'il n'aurait jamais vu ou n'a pas forcément l'envie de chercher plus loin que le bout de son nez. Par conséquent, le numérique est une bonne chose à partir du moment où les connaissances sont mises en place mais ne pas confondre réel et virtuel par pitié car ce texte fait vraiment l'apologie de la "virtualisation" de l'humanité.

ps: pour ma part, ce genre de réflexion me fait plutôt froid dans le dos car elle risque d'être suivi par une génération avide de "ne rien faire" et de "vivre sans contrainte du réel".
 
Monsieur Blagu’ Cuicui, je vous remercie d’avoir lu mon texte et d’en faire un commentaire même si celui-ci ne m’est pas très favorable. Je trouve d’ailleurs que vous êtes bien sévère dans vos propos : « non-ré flexion », « dépourvu de toute logique », « lorsque je lis ce genre de réflexion », « gigantesque bulle », « froid dans le dos », « apologie ».

Suite ici : http://docs.google.com/Doc?docid=0AcLWwvTf2MtJZGY4NDVubXBfNDdkZDV2Y2hjZA&hl=en , mon texte est trop long !
 
Désolé adresse incomplète, voilà la bonne :

http://docs.google.com/Doc?docid=0AcLWwvTf2MtJZGY4NDVubXBfNDdkZDV2Y2hjZA&hl=en
 
Blogger ne veut décidément pas prendre l'adresse complète non plus, je coupe :
http://bit.ly/KXvLA

En espérant que ce sera OK !
 
En fait c'était OK, c'est la prévisualisation du message qui n'est pas conforme :)
 
Il est vrai que mon commentaire a été sévère voire même trop sans doute mais c'était un ressentiment fort à la suite de la lecture de votre texte (qui a du demander beaucoup de temps et d'analyse, je vous le concède et en cela je n'ai pas assez respecté votre travail lors de ma critique plutôt virulente du sujet en effet).

De plus, j'ai pu me fourvoyer moi-même sur vos intentions même si les phrases que j'ai décidé d'analyser dans mon commentaire me paraissaient sans ambiguïté.

Mais en effet, je confirme le fait que votre texte me fait plus peur qu'autre chose surtout lorsque vous mettez en avant la possibilité de penser virtuellement avant de penser dans le réel. Mais je vais lire votre réponse sur votre blog, je crois et corrigerait mes erreurs d'interprétation sans aucun problème. après tout la base de mon commentaire n'était qu'un moyen de faire réagir pour discuter plus en profondeur les points en question justement.

Cordialement,
 
Voici ce que j'ai répondu sur le blog après lecture de la réponse de "ol":

Bonjour ol,

Suite à ma critique virulente sur un autre blog, je tiens à nuancer mes propos à la lecture de votre réponse (il n'y a que les imbécile qui ne nuance pas après tout (ou change d'avis si vous préférez)).

Il y a donc eu une mauvaise interprétation de ma part d'un point de votre texte qui était pourtant pour moi très clair:

"Pour beaucoup la vision sera celle ...... avant d'être celle ...."

Cette phrase était pour moi sans équivoque même si bien sur il y a un postulat avancer selon lequel il s'agit d'une hypothèse du futur. Et c'est presque cette phrase qui m'a fait le plus froid dans le dos.

De plus à un moment vous parliez de changer le mode d'enseignement pour "faire sens" avec l'appareil numérique mais quel est l'intérêt en soi? J'entends en terme de gain de compréhension pour l'élève et non en terme de pseudo-production informatisée. Vous le dites vous même ne fait lorsque vous parlez du fait qu'on ne put pas utiliser ces interfaces sans parler des interfaces elles-mêmes avant même de parle de l'application qu'on peut en faire.

Par contre, ce que je ne comprend pas dans votre réponse c'est la partie sur les textos et le gain de temps et le lien avec l'enseignement ou les TIC en soi. Car pour moi, vous parlez beaucoup de gain de temps et de minimisation d'efforts aussi. Mais est-ce que nous voulons créer une société encore plus assistée qu'elle n'y est déjà? C'est un peu une question caduque mais bon, elle se pose d'elle-même lorsque je lis ce genre de raccourci chiffré en temps ou en production.

Enfin, poussé à l'extrême, on rejoindrait presque une réflexion fait sur les banc des IUFM par celles et ceux qui n'en font pas une et qui disent la chose suivante: "à quoi bon apprendre tout cela vu que les logiciels le font déjà et que les livres ont des cours déjà fait?". Si ce genre de réflexion était anodine voire epsilonesque, je ne la citerai même pas. Mais hélas, plus ça va et plus la génération souhaite se simplifier la vie en s'assistant de plus en plus par logiciel interposée et c'est ce qui est le plus dangereux pour l'humanité elle-même je pense (je ne parle même pas de l'éducation car nous sommes éduqué comme on veut nous éduquer à la base ensuite, on critique avecl e recule ou on approuve).

Pour conclure, votre exemple avec la privation d'MSN pour un ado est LE soucis générationnelle de l'époque en cours. C'est une addiction totale. C'est à dire qu'à l'heure actuelle, il y a une dépendance et non une utilisation accru au logiciel ou à l'interface virtuel. Ce qui crée à terme de problèmes sociaux dont on a déjà quelque doute voire quelque cas même mais dont on ne parle pas car après tout ce ne sont que des cas isolés.

Après, on peut en effet, dire que dans l'avenir la place du virtuel sera encore plus prépondérante dans nos vie et que cela deviendra incontournable (comme l'avait prédit les film de science fiction en quelque sorte) au point même que cela ne m'étonnerait guère d'avoir une éducation nationale complètement virtuel. Ne me dite pas que je divague, les testes sont déjà en marche avec l'effet grippe A vu que des cours on été numérisés.

Mais est-ce que se constat est plaisant? Non pour ma part, il continue à me faire froid dans le dos avec mes excuses pour la virulence de mes propos sur l'autre blog et pour le non respect de votre travail (ce qui n'est pas du tout correct de ma part après coup mais ce sujet est pour moi un sujet clé de l'avenir et j'ai tendance à ne pas rester de marbre comme vous l'avez constaté).

Bonne continuation et continuez à écrire surtout! (le débat n'en est que plus riche :)).

Cordialement,
 
Je comprends tout à fait cette peur que je crois, tout le monde a plus ou moins, et moi aussi d'ailleurs, de ne pas se laisser happer par la "matrice-machine" et de conserver notre pleine "humanité".

Et effectivement cette inversion de penser le Réel préalablement avec les formes symboliques de ce que vous appelez le virtuel me parait inéluctable (avis que j'ai bien émis,je me trompe cependant peut-être), et c'est d'autant plus pour cela que je pense qu'il faut une véritable éducation sur le sujet qui a toute sa place en mathématiques, qui sont les plus à même de faire les distinctions, et faite par des experts.
 
A vous lire je vois que nous sommes revenus en phase et que vous m'avez mieux compris ( c'est l'occasionnalisme linguistique, le pacte :)).
Pour ce qui est de l'exemple du téléphone portable ou de MSN, il n'est pas question de gain de temps, de facilité, mais simplement de l'intériorisation de l'objet, du logiciel comme support naturel de communication. De ce fait la symbolique est très forte, alors ma question est de savoir ce qu'il en sera lors de la grande "convergence numérique".

Je crois vous pointez sur la majorité des problèmes futurs que nous auront à gérer ( fusion, addiction, erreurs de jugement, facilité), dont nos jeunes collègues ne sont visiblement pas exclus !!!!

Il faudrait en effet allonger le texte avec tous ces éléments...

Et n'ayez crainte, je ne vous tiens aucunement rigueur de faire débat suite à un texte que j'ai écrit.

Bonne continuation et n'hésitez pas à venir laisser des commentaires sur mon blog, ils seront les bienvenus.

A bientôt.
 
Ouh là,c'est le buzz!
Olivier,la réponse de blag'cuicui était émotionnelle et elle est un exemple qui donne à réfléchir sur les effets induits de l'invasion des nouveaux moyens de communication :
En effet , je pose la question suivante :
Un commentaire d'un billet sur un blog relève t-il du champ de l'écrit ou de l'oral ?
Réponse: Il est écrit mais a la spontanéité et la fugacité de l'oral,c'est donc de l'oral-écrit, que,de plus,tout le monde peut écouter et c'est nouveau!
Quelqu'un (dont j'ai oublié le nom) a dit "L'imprimerie a appris à lire au peuple,Internet lui apprendra à écrire"
Il m'est moi-même arrivé d'écrire des commentaires un peu provocateurs qui seraient très bien passés autour d'un table (et d'une bouteille) et qui ont été très mal perçus sous l'anonymat,la froideur et le caractère public d'Internet.
La communication virtuelle a donc ses limites et rien ne remplacera la qualité et la convivialité d'une discussion bien réelle devant un feu de cheminée (et une bonne bouteille, j'y tiens )

PS n°1
Je crois me rappeler que j'avais ,à ce sujet,émis l'idée naïve et saugrenue d'une vraie réunion entre blogueurs et que tu étais le seul à avoir répondu présent(la réunion a donc été annulée pour ne pas faire jaser)

PS n°2
Olivier,tu aurais pu écrire ta longue réponse en plusieurs morceaux sur le blog d'abcmaths : Elle est intéressante (comme d'habitude)
 
Salut Guy,

Oral/écrit, c'est exactement ça. C'est aussi difficile de s'exprimer clairement, de faire passer une idée assez complexe, entre deux, un peu vite et je pense que ça s'applique aussi bien aux commentaires que parfois au contenu des billets. La position à partir de laquelle on parle n'est pas évidente à définir non plus, ni à préciser aux lecteurs.

PS1: En réponse à ton PS1, j'ai bon espoir, ça se fera, je n'en doute pas et tu as entendu quelqu'un jaser ????

PS2: En réponse à ton PS2, je n'y ai même pas pensé... Comme quoi je n'ai pas encore entièrement intériorisé "le prêt à penser tout numérique" et il reste un peu d'humain en moi, oufff. Je peux faire la recopie si tu veux!
 
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